De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En France, l'épidémie de Covid-19 a tendance à reprendre de l'ampleur. Au 11 août 2020, Santé publique France enregistre 1 397 nouveaux cas et 15 décès en 24 heures. Côté hospitalisations, on compte 5 012 patients dont 391 sont en réanimation. Selon le Huffington Post, c'est la première fois depuis le mois de mai que le nombre de personnes hospitalisées augmente. Cette recrudescence des cas s'accompagne d'une multiplication des clusters en cours d'investigation, soit plus de 200 à ce jour.
Dans un communiqué, la Direction générale de la Santé (DGS) indique que "la circulation du virus s'intensifie, notamment chez les jeunes et dans certaines régions, dans les métropoles de Paris et Marseille". L'augmentation de l'incidence, particulièrement marquée chez les vingtenaires, inquiète la DGS : "Les adolescents et jeunes adultes, moins à risque de développer une forme grave de la maladie, peuvent contribuer à diffuser le virus et contaminer leurs proches, parents, grands-parents et les personnes fragiles, pour lesquelles les conséquences peuvent être graves".
Covid-19 : la généralisation du masque en extérieur
Cette évolution de l'épidémie engage le gouvernement français à prendre des mesures pour limiter la propagation du virus. En premier lieu, le port du masque est de plus en plus généralisé. D'abord obligatoire dans les transports en commun, il est désormais impératif de le porter dans les espaces publics clos.
Selon Capital, le port du masque à l'extérieur est également en train de se démocratiser. Mardi 11 août 2020, le Premier ministre se rendait au CHU de Montpellier pour s'exprimer sur la situation épidémiologique. Il a affirmé avoir l'intention de "demander aux préfets de se rapprocher des élus locaux pour étendre le plus possible l'obligation du port du masque dans les espaces publics". Le chef du gouvernement souligne que ce décret est déjà effectif dans plus de 300 communes françaises.
Covid-19 : prolongation de l'interdiction de rassemblement
Le locataire de Matignon appelle à la vigilance des citoyens face à cet été "pas comme les autres". Il est formel : "En France, la situation liée à l'épidémie de Covid-19 s'est dégradée au cours des derniers jours", affirme Jean Castex. En ce sens, l'interdiction des évènements de plus de 5 000 personnes est maintenue au moins jusqu'au 30 octobre 2020.
Pour rappel, l'objectif principal du gouvernement est d'éviter à tout prix un reconfinement généralisé de la population en cas de seconde vague. "Si nous ne réagissons pas collectivement, nous nous exposons à un risque élevé de reprise épidémique qui sera difficile à contrôler", assure Jean Castex. "Elle mettra sous tension notre économie, notre système éducatif (...) Personne ne souhaite le vivre à nouveau", poursuit-il.
Le Premier ministre rappelle que les rassemblements de plus de 10 personnes doivent impérativement faire l'objet d'une déclaration. Sont exemptés de déclarations les cérémonies funéraires, visites guidées, réunions professionnelles et marchés couverts.
Covid-19 : vers un meilleur accès aux tests ?
Selon Santé publique France, le taux de positivité des tests est à 2,1% au 11 août 2020. Les différentes campagnes de dépistage permettent de déceler les clusters, mais aussi de repérer et d'isoler rapidement les porteurs du coronavirus.
En France, "600 000 tests sont réalisés par semaine", assure Jean Castex. Le chef du gouvernement a souligné "les performances de notre pays" qu'il estime "plus que satisfaisantes". Conscient que cela n'est pas encore assez face à la résurgence de l'épidémie, il promet d'améliorer les conditions d'accès aux tests, ainsi qu'une augmentation de la capacité de tests pour les personnes à risques.