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DSK toujours favori
Dimanche, Dominique Strauss-Kahn qui était invité sur le plateau de France 2, n'a pas saisi cette opportunité de déclarer sa candidature pour la prochaine présidentielle. Au contraire, tenu à un devoir de réserve dans le cadre de sa fonction, le directeur du FMI a été très évasif, sans pour autant écarter l'hypothèse de sa candidature.
Néanmoins, la grande nouvelle de ce sondage réalisé par Ifop pour France Soir, n'est pas que DSK est accrédité de 26% d'intention de votes pour un premier tour, conservant ainsi son statut de grand favori, avec 4 points de plus que Martine Aubry dans la même configuration.
L'irrésistible ascension de la nouvelle Présidente du FN
L'information marquante est sans aucun doute que Marine Le Pen continue son ascension dans les sondages depuis son élection à la tête du Front National, le 16 janvier dernier. De nombreux sondages placent Marine Le Pen en candidate de poids pour l'élection présidentielle de 2012, agitant le spectre du 21 avril 2002 sous le nez des socialistes.
En effet, dans ce sondage, la Présidente du FN obtiendrait le score symbolique de 20% dans l'hypothèse où Martine Aubry porterait les couleurs du PS. Cela bouleverse potentiellement les attentes pour le premier tour: dans cette hypothèse peu de points séparent Martine Aubry (22%) de Nicolas Sarkozy (23%).
Le sondage nous apprend aussi que Marine Le Pen obtient ses meilleurs scores au sein des catégories populaires (32% des employés et 37% des ouvriers), et que son électorat ne semble pas près de se tourner vers le Président de la République actuel. De fait, elle séduit 84% des électeurs du FN en 2007, et 18% de l'électorat de Nicolas Sarkozy. Celui-ci n'aurait par ailleurs, dans l'hypothèse de "DSK candidat", que trois points de plus que Marine Le Pen (22% contre 19%).
Réaction alarmée au centre, un FN sûr de lui
Les résultats du sondage ont provoqué une vive réaction au centre. En effet, Hervé Morin, président du Nouveau centre, a fait part de son inquiétude : c'est un sujet de grande inquiétude pour tous les démocrates. Il ne s'agit que d'un sondage, mais une cote d'alerte est franchie qu'il faut prendre très au sérieux, car il révèle un sourd et profond mécontentement chez nos compatriotes.
Celui qui avait dû faire machine arrière lorsqu'un de ses conseillers avait annoncé sa candidature pour 2012, à son insu, a également exprimé dans son communiqué les trois réponses du Nouveau Centre pour lutter contre ce mécontentement : la lutte contre les conflits d'intérêts, l'interdiction du cumul des mandats et l'introduction d'un code d'éthique et de déontologie, à l'image des règles existantes dans les autres démocraties européennes.
Côté FN, c'est le secrétaire général Steeve Briois qui a exprimé ses sentiments quant aux résultats dans un communiqué: jamais depuis sa création, le Front National n'a été aussi haut dans un sondage présidentiel, de surcroît à 15 mois du scrutin. Souvenons-nous que 12 mois avant l'élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen n'était crédité que de 6 ou 7 %."
Annonçant la couleur, il ajoute : Nicolas Sarkozy a raison d'être inquiet car le système UMPS dont il est l'un des représentants prend l'eau de toutes parts. En revanche, il commet une erreur politique majeure en mettant en avant des thématiques de campagne comme l'Islam, l'insécurité ou l'immigration car, après 9 années de pouvoir absolu et surtout chaotique, cinq ans comme ministre de l'Intérieur (et des cultes !) et quatre ans comme président de la République, il n'a plus la moindre crédibilité pour résoudre ces problèmes. De son côté, le Parti socialiste n'est pas plus crédible, puisqu'il participe intégralement du système mondialiste et immigrationniste ."
Sources: Ifop, AFP
Ce sondage a été réalisé juste après le débat organisé par BFMTV le 14 février, opposant les meneurs des deux fronts du paysage politique français: Marine Le Pen (Front National) et Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche).