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Alors que le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon a récemment annoncé qu’il avait l'intention de réduire les vacances d’été à six semaines, un sondage réalisé par Ifop pour Dimanche Ouest France révèle que 53 % des français sont favorable à ce projet. Mais malgré cette majorité apparente, il existe de nombreuses divisons au sein du panel de personnes sondées. En ce qui concerne les 18-24 ans tout d’abord, près de 67 % d’entre eux ne voient pas cette réduction d’un bon œil. Cette période est en effet privilégiée par les étudiants pour les jobs d’été par exemple. Par ailleurs, l’éternel clivage entre le secteur privé et le secteur public est également présent dans cette étude. En effet, si 58 % des salariés du secteur privé accueillent favorablement la proposition du ministre de l’Education nationale, 42% des salariés de la fonction publiques sont contre. Enfin, plus de la majorité des personnes ayant deux enfants ou plus se déclarent défavorable à une telle réforme.
"Nous commencerons peut-être à en discuter après 2015"
Pour l’heure, les grandes vacances commencent au tout début du mois de juillet et s’achèvent vers le 3 septembre. Vincent Peillon souhaite, quant à lui, que ces vacances estivales soient réduites à six semaines. Autre nouveauté, il propose un zonage des grandes vacances. Il a effet fait référence à une répartition géographique en deux zones, à l’instar des petites vacances qui, elles, sont réparties en trois zones (A, B et C). Cependant, ce projet n’est pas encore à l’ordre du jour pour le ministre : "nous commencerons peut-être à en discuter après 2015", a-t-il déclaré sur BFMTV. Il faut "d’abord monter la première marche", a-t-il souligné, une référence à la réforme des rythmes scolaires hebdomadaires qui divise actuellement la société.
* Sondage réalisé du 27 février au 1er mars 2013 sur un échantillon de 990 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.