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Ce petit insecte de quelques millimètres originaire d’Asie, communément appelée mouche orientale des fruits, représente une menace croissante pour les filières de fruits et de légumes. Cette mouche est répandue dans de nombreuses régions à travers le monde, de l'Afrique subsaharienne à la Chine, en passant par l'Inde et le sud-est asiatique.
Cette mouche, classée "parmi les 20 organismes nuisibles prioritaires pour l'Union européenne", selon le communiqué de l'Anses, représente un risque majeur pour les cultures européennes. Bien que des mesures de réglementation soient en place pour empêcher son introduction, des foyers d'infestation ont été signalés en Italie.
La Bactrocera dorsalis peut endommager plus de 500 types de plantes différentes, y compris les cultures de fruits et de légumes. Selon, Christine Tayeh, coordinatrice scientifique à l’Anses, interrogée par 20Minutes : "elle provoque entre 15 et 100 % de pertes de rendement sur mangues par exemple, en fonction des pays où ces observations ont été faites et des variétés culturales touchées et d’autres facteurs (climats, mesures de lutte)".
Actuellement, aucune mouche de ce type n'a été recensée dans l'Hexagone. Cependant, l'Anses considère que le risque d'entrée de la mouche orientale des fruits sur le territoire est accru. Un plan national d'intervention sanitaire d'urgence a donc été mis en place pour contrer toute menace potentielle.
Les importations commerciales de fruits et de légumes en provenance de régions infestées sont la principale voie d'introduction de la mouche orientale des fruits en France. De plus, le transport de fruits par les voyageurs représente un risque supplémentaire, car ces produits ne sont pas soumis aux mêmes contrôles que les importations commerciales.
Pour prévenir l'introduction de la mouche orientale des fruits, des mesures strictes doivent être appliquées, concernant principalement les ports, ce qui peut se traduire pas une surveillance renforcée des fruits importés, notamment en provenance de régions infestées.
Dans le diaporama ci-dessous, Planet vous livre la liste des fruits les plus à risque.
Ce fruit représente un risque élevé d'infection par la Bactrocera dorsalis selon l'Anses. Il fait partie de la catégorie A, c'est-à-dire la catégorie la plus préoccupante.
La goyave fait partie des fruits de la catégorie A. C'elle qui préoccupe le plus l'Anses.
L'avocat fait partie des fruits de la catégorie A. C'elle qui préoccupe le plus l'Anses.
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