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Une histoire sans fin. Il y a un an, le coronavirus Covid-19 prenait de court l’Europe et la France n’était pas épargnée, avec une première vague épidémique qui a saturé les hôpitaux et placé l'Hexagone en confinement. Douze mois plus tard, c’est un peu bis repetita pour des citoyens une nouvelle fois obligés de rester chez eux, même si les règles sont plus souples. Certaines choses n’ont pourtant pas changé : les écoles sont fermées, tout comme les restaurants et les établissements culturels et le télétravail doit être la norme.
Covid-19 : des indicateurs toujours très hauts
Si Emmanuel Macron se refusait jusqu’à présent à remettre sous loche l’ensemble de l’Hexagone, les indicateurs de l’épidémie ne lui ont pas laissé le choix à la fin du mois de mars. Bientôt deux semaines après le début des mesures, les chiffres du Covid-19 sont toujours hauts, selon les dernières données récoltées par Santé Publique France. En 24 heures, ce sont 43 505 nouveaux cas qui ont été enregistrés mercredi 14 avril et 297 malades supplémentaires sont décédés.
Du côté des hôpitaux, 13 689 nouvelles hospitalisations ont été répertoriées sur les sept derniers jours, ainsi que 3 082 admissions en soins critiques, dont 2 068 dans des services de réanimation. Emmanuel Macron mise désormais sur l’avancée de la vaccination pour freiner l’épidémie et ne plus avoir à confiner les Français. Pourtant, certains médecins et scientifiques doutent que cet épisode soit le dernier, malgré la vaccination. Plusieurs d’entre eux commencent déjà à évoquer l’arrivée d’une quatrième vague… Ce que l’on sait.
Covid-19 : une quatrième vague est-elle inéluctable ?
Il va être compliqué d’échapper à la quatrième vague. Ce constat est celui de Daniel Camus, infectiologue à l’Institut Pasteur de Lille et qui explique à La Voix du Nord que le pire n’est pas derrière nous. "Au rythme actuel de la vaccination et de nos possibilités, toutes les modélisations montrent que nous sommes loin d’atteindre l’immunité de groupe", rappelle-t-il auprès du quotidien local, avant d’ajouter : "Même si la couverture vaccinale augmente, elle sera insuffisante face à la croissance de la maladie qui sera à la fois poussée par l’assouplissement des mesures attendu par la population et la progression des variants". Daniel Camus s’avance même à donner une période pendant laquelle elle devrait toucher le pays…
Covid-19 : une quatrième vague à l'automne
Pour l’infectiologue Daniel Camus, l’arrivée d’une quatrième vague ne fait aucun doute et, comme il le précise à La Voix du Nord, nous n’y échapperons pas "à l’automne". Encore une fois, le scénario de l’année 2020 pourrait donc se reproduire en 2021, avec un été calme sur le plan épidémique mais une hausse du nombre de contaminations à l’automne 2021. Pourtant, pour Daniel Camus, il va être difficile de restreindre les Français plus longtemps, comme il l’explique au quotidien local : "On voit bien qu’au-delà de 4 à 6 semaines de confinement, les gens ne tiennent plus. Il va falloir apprendre à vivre avec le virus. Au début de l’épidémie, la solution était purement technique. On a fermé beaucoup de choses. Un an après, les gens ont besoin de refaire société et c’est tout à fait compréhensible. Au quotidien, la distanciation reste la mesure la plus efficace, avec le masque et le lavage des mains".