De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"J’ai demandé à ce que l’on me coupe seulement les pointes et je me retrouve avec une coupe quasiment au carré !", "Je voulais un roux cuivré et je suis ressortie carotte", "Mon dégradé est totalement loupé !", etc… Les déceptions des clients sortant de chez le coiffeur sont monnaie courante. Si certains jurent de ne plus retourner chez tel ou tel professionnel, d’autres n’hésitent pas à demander l’annulation de leur note, à négocier une nouvelle prestation ou à réclamer un remboursement après coup. Qu’est-il vraiment possible de faire lorsque le travail a été accompli ?
Coupe ratée : aucune obligation de résultat
Vous estimez que votre coupe est ratée ? Malheureusement, il vous sera impossible de vous faire rembourser. Selon la loi, le coiffeur n’est tenu qu’à une "obligation de moyen", et non de "résultat". Il doit certes, tout mettre en œuvre pour atteindre un objectif défini en amont avec le client, mais sa responsabilité contractuelle ne peut être engagée. Il n'a donc aucune raison de rembourser un client mécontent.
En revanche, si vous parvenez à prouver que le coiffeur a commis une faute dans l’exécution de son travail (non-respect des conditions d’utilisation du produit, travail confié à un apprenti non qualifié…) et que celle-ci a engendré un préjudice (cheveux trop courts, couleur trop vive, effets secondaires touchant à la santé…), vous pouvez alors engager des négociations. Un geste commercial peut vous être accordé. D’ailleurs, la Fédération nationale de la coiffure (FNC) préconise à ses adhérents de recourir à une solution amiable.