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À l’heure de la retraite, plusieurs problématiques voient le jour. En effet, face à cette période riche en transformations, il n’est pas rare de voir naître des angoisses et de l’inquiétude avec notamment la peur de voir son salaire devenir une pension de retraite moins importante. Dès lors, de nombreux retraités se plaignent, de plus en plus, d’un confort de vie défaillant et d’une baisse de leur pouvoir d’achat à l’époque où l’inflation et les crises dominent. S’il est parfois tentant de partir à la retraite dès l’âge légal de départ, mieux vaut toutefois être attentif au nombre de trimestres cotisés pour éviter un malus sur le montant de votre pension. Comment compenser un manque de trimestres ?
Retraite : compenser un manque de trimestres
Depuis janvier, les retraités sont placés dans une posture inconfortable avec la mise en application d’une réforme des retraites, qui va les obliger à travailler jusqu’à 64 ans et à obtenir une durée d’assurance égale à 43 annuités. Face à ce contexte compliqué, nombre de Français ont commencé à examiner, plus en détails, leur relevé de carrière pour savoir s’ils pourraient partir à la retraite à taux plein dès ce nouveau seuil fixé. Toutefois, il arrive fréquemment que ce ne soit pas le cas et que des trimestres viennent à manquer.
Avec l'arrivée de la retraite, la perspective d’une vie plus sereine approche. Pourtant, il faut souvent passer par des démarches administratives fastidieuses et la peur de ne pas pouvoir obtenir sa retraite à taux plein. Ainsi, s’il vous manque des trimestres de cotisation, votre pension subira un double malus, avec proratisation et décote, même si des options existent pour y remédier. La plus simple d’entre elles consiste ainsi à continuer de valider des trimestres en poursuivant votre activité. Vous pouvez également choisir de travailler à temps partiel en vous remémorant que la règle pour valider des trimestres est de percevoir un revenu équivalent à 150 Smic horaire dans l’année, soit 1585,50 euros en 2022.
Retraite : une retraite progressive ou l’attente
Pour compléter vos trimestres, vous avez également la possibilité de vous mettre en retraite progressive. Disponible à partir de 150 trimestres, elle vous permet de recevoir une partie de votre pension de retraite tout en réduisant votre activité. De plus en plus utilisée par les retraités, elle est également un bon moyen d’éviter un départ trop brusque et de s’acclimater peu à peu à son nouveau rythme de vie.
Peu importe votre nombre de trimestres validés, vous pouvez également attendre l’âge du taux plein automatique, qui reste fixé à 67 ans pour les salariés du privé, malgré la réforme des retraites. Votre pension ne subira, à ce moment-là, plus de décote. Dans le cas où vous faites partie des fonctionnaires en catégorie active, n’hésitez pas à vous renseigner sur des départs anticipés à taux plein, même s’ils seront, encore une fois, proratisés.
Retraite : la perspective d’un rachat de trimestres
Si vous souhaitez impérativement partir au plus tôt à la retraite, sans avoir recours à la retraite progressive, ni attendre l’âge du taux plein automatique, vous avez également la possibilité de recourir au rachat de trimestres. Vous pouvez ainsi racheter jusqu’à 12 trimestres des années où vous n’en avez pas validé quatre.
Il est également envisageable de racheter vos périodes d’études supérieures, mais vous devrez observer le coût du rachat, qui augmente avec l’âge. Dans ce contexte, mieux vaut donc anticiper ce possible rachat au plus tôt, lorsque vous verrez que des trimestres sont absents, afin d’obtenir le meilleur tarif de rachat.