SociétéVieillir chez soi : combien ça coûte (vraiment) ?
Vieillir à domicile devient de plus en plus coûteux mais demeure toujours moins cher que d’aller en maison de retraite. Explications.
De nombreux retraités envisagent de couler leurs vieux jours loin de leur ancien domicile. C’est une idée qui peut sembler tentante… mais qui implique tout de même de bien réfléchir avant de s’installer ailleurs. Quelques conseils.
La retraite constitue bien souvent un appel à la liberté. Et pour cause ! Une fois sa paire de gants de travail raccrochée, il est très tentant de démarrer une nouvelle vie. Régulièrement, rappelle l’Ircantec sur son site, cela passe par un déménagement. En 2017, explique la caisse de retraite du régime public, 21% des seniors (Baromètre Cogedim Club, Ifop) envisageaient de quitter leur logement d’ici 10 ans pour élire un nouveau domicile ailleurs, loin des carcans de l’ancien temps. Beaucoup, parmi celles et ceux-là, ont pu céder aux charmes du Sud, mais nombre d’entre eux ont aussi pu décider de retrouver leur ville natale. Bien sûr, certains ont sans doute opté pour leur résidence secondaire quand d’autres ont choisi de se rapprocher de leurs enfants.
Attention, toutefois ! Peu importe la décision finale, il est toujours nécessaire de bien réfléchir avant d’entreprendre une pareille aventure. Choisir son nouveau lieu de résidence implique de bien se préparer et de se poser les bonnes questions. Plus d’informations à ce propos dans le diaporama que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Déménagement : ces aides auxquelles ont droit les retraités
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Dans les faits, les retraités peuvent prétendre à un certain nombre de coups de pouce financiers au déménagement, indique Groupama sur son site. "Une aide au déménagement indexée sur vos revenus a été mise en place pour les retraités dépendants de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales. Il en est de même pour certaines caisses de retraite complémentaire", rappelle en effet l’entreprise. Renseignez-vous donc auprès de votre caisse de retraite. Il faudra de toute façon l’alerter de votre changement de situation, note le site de l’Assurance retraite !
1 - Identifiez vos besoins avant de partir
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La cessation d’activité implique la fin du travail. Cela signifie bien souvent qu’il est possible de partir vivre ses vieux jours loin des anciens carcans et un nombre conséquent de retraités l’ont bien compris ; en témoigne leur envie de déménager. Cependant, il serait de bon ton de ne pas se précipiter : avant toute chose, il est essentiel d’identifier ses besoins réels : votre logement actuel est-il approprié au vieillissement qui ne tardera guère à arriver ? Faudra-t-il le réaménager ou le faire rénover ? Pouvez-vous sereinement y rester où sera-t-il trop grand dans quelques années ? Parfois, il est nécessaire de tout changer, rappelle La Retraite en Clair. Dans d’autre cas, il suffit d’une nouvelle couche de peinture pour se sentir libéré(e).
2 - Vous savez où vous voulez aller ? Renseignez-vous sur les infrastructures locales
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Peu importe le choix que vous aurez fait : dans un cas comme dans l’autre, il est indispensable, avant de choisir son lieu de vie passée la cessation d’activité, de se renseigner sur les infrastructures qui existent à proximité de votre logis. Il est question d’hôpitaux, de médecins, de pharmacies, mais aussi de services publics et autres lieux de vie.
3 - N’oubliez pas le lien social
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A la retraite, il est essentiel de cultiver le lien social. Déménager dans une autre région doit donc se faire relativement tôt, pour avoir encore le temps de se construire une vie sociale locale. Idéalement, choisissez un endroit où vos proches pourront venir vous voir.
4 - Quel est le coût de la vie ?
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