De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En 2019, selon un rapport parlementaire, 72 enfants auraient été tués par leurs parents. Mais certains spécialistes avancent des chiffres encore plus tragiques, comprenant également les meurtres non révélés de bébés tués à la naissance, ou encore les crimes qui n’ont pas été découverts. Près de 200 enfants seraient ainsi victimes chaque année de leurs propres géniteurs.
Maltraitances, violences physiques, bébé secoués, exécutions sanglantes : ces crimes qui flirtent avec l’inimaginable font souvent la une des journaux et déchainent les passions. Ces dernières années, de nombreux anonymes se sont ainsi rassemblés à plusieurs occasions pour rendre hommage à ses petites victimes, lors de marches blanches par exemple.
Fiona, Marina, Bastien… Ces noms nous sont tous familiers. Ces enfants ont tous été arrachés à la vie dans des conditions violentes, par leurs propres parents. Ils étaient jeunes, vulnérables, ils représentaient l’innocence et la pureté. Comment expliquer la terrible violence dont ils ont été victimes, jusqu’à lui succomber ?
Troubles psy, syndrome de Médée, misère et maltraitances
Outre les néonaticides, qui concernent les meurtres de nourrissons de moins de un an, la plupart des crimes perpétrés par les parents sur leur progéniture prennent pour cadre un environnement social délétère, et une grande misère économique.
Dans la plupart des foyers, la violence règne en maître, et les addictions (alcool, drogues) sont communes. Certains parents souffrent par ailleurs de troubles psychiatriques sérieux (schizophrénie, dépression…voire sociopathie) pouvant accélérer leur passage à l’acte.
Dans d’autres cas, tuer son enfant est synonyme de vengeance. C’est ce que l’on appelle le « syndrome de Médée », du nom du mythe antique dans lequel Médée, pour se venger de Jason qui la délaisse, tue leurs enfants. Lorsque la rupture leur est trop insupportable, certains parents décident alors de commettre l’impensable, et de tuer leur enfant, dans le seul but de détruire leur conjoint. Un acte qui cache souvent, là aussi, de profondes failles psychologiques.
Beaucoup de parents infanticides se donnent la mort après leur crime, entraînant alors l’impossibilité de juger leur crime.
En droit pénal français, le meurtre d’un enfant est passible de la réclusion criminelle à perpétuité, avec la circonstance aggravante qu’il est commis par ascendant. Dans la réalité, peur de parents infanticides ont été condamnés à une telle peine en France, malgré l’émoi suscité par leur crime.
Découvrez dans notre diaporama les 7 infanticides qui ont le plus bouleversé la France ces dernières années.