Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a récemment accusé Israël de "massacrer les civils palestiniens présents dans la bande de Gaza" et de perpétrer un "génocide-le meurtre de familles entières". Si ces déclarations peuvent sembler vraies, à première vue, étant donnée la différence importante entre la puissance militaire du Hamas et celle de l’Armée de défense israélienne (Tsahal), la vérité apparait plus nuancée.
Et pour cause, les mesures déployées par Tsahal pour épargner le plus de civils possibles sont exemplaires, selon les standards de la guerre du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Avec plus de 500 frappes en cinq jours, le bilan provisoire des pertes civiles à Gaza est compris entre 50 et 100 victimes. Face à un ratio de pertes humaines aussi faible, soit l’armée israélienne est la moins efficace du monde, soit des consignes drastiques afin d’épargner les civils ont été mises en place.
Israël protège-t-il plus les Palestiniens que le Hamas ?
En effet, depuis 2007, année de la prise du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a mis en place un plan de protection des civiles gazaouïs lors de ses opérations. Ce dernier consiste à prévenir par SMS les Palestiniens de l’imminence d’une frappe aérienne. Des largages de tracts sont également utilisés.
Autre subterfuge utilisé par l’aviation de l’État hébreu pour pouvoir frapper les cibles sans que des civils soient présents : le "toquer au toit". Cette technique consiste à lancer des fusées éclairantes ou des mortiers à très faible charge explosive pour faire fuir les Palestiniens sur place. Une fois le terrain dégagé, l’aviation peut procéder à la destruction de la cible.
La pratique du bouclier humain, système de défense du Hamas
Pour autant, le Hamas a rapidement trouvé un moyen pour contrer cette technique. En effet, lorsque la petite charge explosive ou les fusées éclairantes sont lancées aux alentours des sites opérationnels du Hamas, des sympathisants du mouvement terroriste se précipitent aussitôt sur les toits pour faire office de bouclier humain et faire annuler la frappe aérienne. Cette pratique a ainsi été filmée par un hélicoptère israélien mercredi à Khan Younès (voir ci-dessus) :
Tandis qu'Israël est souvent accusé de massacrer les civils palestiniens, plusieurs rapports d’observateurs de l’ONU démontrent que ce sont les pratiquent du Hamas qui ont provoqué d’importantes pertes humaines à Gaza. De surcroît, les bases opérationnelles du Hamas sont toutes situées non seulement dans des écoles, des hôpitaux, mais les tirs de missiles à destination d'Israël sont faits depuis des zones résidentielles.
En 2010, Israël avait été accusé de crime de guerre par plusieurs enquêtes préliminaires de l’ONU pour l’opération terrestre "Plomb durci" de décembre 2009 à janvier 2010. Le rapport Goldstone accusait les forces israéliennes d’avoir utilisé des armes chimiques (le phosphore blanc) et d’avoir délibérément tué des civils pendant l’incursion. 1500 civils palestiniens avaient perdu la vie en trois semaines d'opérations. Or, le Colonel Richard Kemp (vidéo ci-dessous) a, quelques mois plus tard, démonté le rapport à partir d’une enquête de terrain approfondie. "Au cours de l’Opération "Plomb durci", l’armée de défense d’Israël a fait davantage pour la sauvegarde des droits des civils en zone de combat que toute autre armée dans l'histoire des guerres", a-t-il ainsi déclaré devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. Cet expert militaire a par ailleurs directement pointé du doigt l’implication du Hamas dans les pertes civiles palestiniennes : "les pertes civiles ont été la conséquence de la manière de combattre du Hamas. Le Hamas a délibérément tenté de sacrifier ses civils".
Depuis le début des hostilités, pas moins de 350 roquettes ont été lancées depuis Gaza, dont une grande partie a été interceptée par le "Dôme de Fer" israélien. Ce vendredi matin, un missile a même fait explosé une station essence dans la ville d’Ashdod, à 15 kilomètres de Gaza.