Vous approchez de la retraite ? Ce que vous devriez faire maintenant pour ne pas vous mordre les doigts ensuiteIstock
Le niveau de vie des retraités baisse lentement mais sûrement. Si vous n'avez pas encore pris votre retraite, vous pouvez encore tenter d'y remédier. Explications.
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Il va falloir s'habituer à une baisse de vos revenus. Au moins une fois vos droits liquidés, ainsi que le projette le Conseil d'orientation des retraites (COR). L'organisme est clair, indique Boursorama sur son site : les taux de remplacement des futurs assurés vont continuer à diminuer de génération en génération. Derrière ces mots peut-être un peu abstraits se cache une réalité très concrète : les pensions se feront progressivement moins élevées et une éternité passée à travailler moins rémunératrice à terme.

Tout ceci n'est pas véritablement une surprise et certains économistes estiment d'ailleurs que l'Etat Français a tout simplement organisé la paupérisation progressive des retraités. C'est le cas de Frédéric Farah, enseignant-chercheur à l'université Panthéon-Sorbonne, qui s'est attardé sur la question en essayant de comprendre les ambitions du gouvernement, cachées derrière la fameuse "mère des réformes". Dès lors, au-delà de toute considération politique, une question s'impose : les Françaises et les Français pourront-ils compter sur leurs seules cotisations pour vivre confortablement, passée la cessation d'activité ?

Aurez-vous assez d'argent une fois à la retraite ?

La question travaille assez largement les contribuables ; et ce depuis déjà des années. Comme le soulignait le quotidien Les Echos en 2018, un nombre considérable de Français pourraient se retrouver dans l'impossibilité de vivre convenablement. 20 % en avaient conscience à l'époque, mais pour l'essentiel, nombreux sont ceux qui tendent à surestimer le niveau de leur future pension. Il est donc grand temps de commencer à réfléchir à une façon de compléter vos émoluments posts-vie active…

Compléter ses revenus à la retraite : l'épargne constitue-t-elle la solution ?

Si vous n'avez pas encore pris votre retraite, deux solutions s'offrent à vous pour tenter de majorer vos revenus au moment de la liquidation de vos droits. La première, qui reste possible à tout moment de votre carrière rappelle Boursorama, consiste "simplement" à repousser votre âge de départ. En continuant à vous échiner année après année, vous accumulez de nouveaux droits et pourrez potentiellement bénéficier d'une surcote.

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L'autre solution consiste à passer par l'épargne, affirme la banque sur son site. Mais quel est l'effort à accomplir annuellement pour s'en sortir au bout d'une carrière de travail ? Investir 1% de vos revenus tous les ans à compter de votre quarante-cinquième anniversaire permet théoriquement de gagner 0,57% de plus si vous décidez de vous arrêter à 63 ans. Ce montant augmente plus le taux de rendement du produit choisi est important et, bien sûr, plus tard vous partez.

Épargner en vue de sa retraite : quel équilibre choisir ?

Épargner en vue de sa retraite permet, évidemment, de se constituer un taux de remplacement additionnel. Cependant, l'effort à fournir est considérable à en croire nos confrères. Avec un placement dont le rendement s'élève à 3% à l'année - ce qui peut sembler important quand on a choisi l'assurance-vie ou le Livret A, par exemple ! - il faut partir à 67 ans pour espérer toucher 0,81% de plus… en épargnant 1% de l'intégralité de ses revenus dès 45 ans.

Bien sûr, le détail varie. Quiconque commence à épargner plus tôt, davantage ou jouit d'un meilleur taux de rendement que 3% pourra aspirer à bien davantage. En 2019, par exemple, les Françaises et les Français avaient tendance à épargner 4,19% de leurs revenus disponibles.