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Rouler coûte sans cesse plus cher. En témoignent en effet les derniers chiffres communiqués par le ministère de la Transition écologique et repris par Midi Libre sur les prix des carburants. En France, le litre de gazole coûte désormais 1,70 euro… soit 1,41 centime de plus qu’une semaine plus tôt. Le SP95 voit aussi son coût gonfler de 1,56 centime (1,7810 euro le litre) de même que le SP 95-E10, qui finissait sa course hebdomadaire à 1,8366 euro le litre le vendredi 11 février 2021. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle pourrait bien s’avérer pérenne.
"On s'attend à ce que le prix du pétrole reste assez durablement haut", a en effet fait savoir Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, alors interrogé par les journalistes de RMC. Et lui de poursuivre : "Ce que nous ont dit les experts, c'est que quand on fait des aides ciblées pour ceux qui en ont le plus besoin, c'est plus efficace et vous dépensez moins d'argent public".
Auto : peut-on fabriquer son propre carburant ?
Chaque année, les Françaises et les Français dépensent environ 1 500 euros pour alimenter leur véhicule, rappelle France Info sur son site d’informations. Fort heureusement, il existe un certain nombre d’astuces pour dépenser moins en la matière. D’aucuns envisagent même de fabriquer leur propre carburant, comme l’illustrent les nombreux tutoriels qu’il est possible de trouver sur internet. D’aucuns pourraient en effet produire leur propre éthanol, mais le site du ministère de la Transition écologique cite la liste des carburants autorisés… sans jamais évoquer une éventuelle essence maison. A bon entendeur.
Auto : comment fabriquer son propre carburant ?
Si vous envisagez tout de même de faire votre propre carburant, sachez que l’opération n’est pas simple à mener. Elle requiert des grains entiers de maïs, qui sont ensuite broyés pour produire une farine essentiellement composée d’amidon, puis une phase de liquéfaction. De l’eau est alors ajoutée à la farine, qu’il faudra alors chauffer pour séparer les longues molécules en fragments moins importants, poursuit le site spécialisé canadien Parlons Science. C’est à ce moment-là qu'est ajoutée l’enzyme alpha-amylase, qui sert de catalyseur et qui permet d'accélérer le processus amorcé.
La troisième étape, appelée “saccharification” consiste à réduire en glucose (sucre) les molécules d’amidons déjà fragmentées. C’est une autre enzyme - le glucoamylase - qui permet d’y arriver. Vient ensuite la fermentation : des micro-organismes unicellulaires - de la levure - sont ajoutés à la substance et le mélange permet la production d’éthanol. Ce dernier ne représente que 10% à 15% de la solution obtenue, avant distillation et déshydratation. Une fois ces deux dernières étapes terminées, il est courant d’ajouter une légère quantité d’essence au mélange pour le rendre non potable.
Le site spécialisé WikiHow, habitué des tutoriels, explique que la substance obtenue “peut servir à faire fonctionner une voiture, une tondeuse, une tronçonneuse et de nombreux autres appareils à moteur thermique”. Cependant, gardez en tête que tous les moteurs thermique standard ne fonctionne pas nativement avec de l’éthanol. Assurez-vous aussi de bien respecter les règles en vigueur en France.
Auto : devriez-vous passer à l’éthanol plutôt que de faire votre propre carburant ?
Le plus sûr en la matière, sans aucun doute possible, revient sans doute à opter pour un passage à l’éthanol. Celui-ci s’avère considérablement moins cher, mais la filière n’est pas très développée dans l’Hexagone, explique France 3. Des pays comme le Brésil ou les nations scandinaves, en revanche, ont embrayé depuis longtemps !
Le passage au bioéthanol repose sur l’installation d’un boîtier sur le moteur du véhicule concerné, ce qui n’est pas sans coût. Il faudra compter entre 1 000 et 1 600 euros selon le type du moteur. Les économies, ensuite, seront plus conséquentes poursuivent nos confrères. “Ce qu’il y a, c’est qu’il s’agit d’un carburant qui n’est pas taxé, c’est la raison pour laquelle il est moins cher. Peut-être que l’État ne développe pas ce secteur, parce qu’il n’y a pas de taxe importante là-dessus. Et peut-être aussi parce qu’il y a une pression des lobbies de l’automobile pour favoriser l’électrique”, explique en effet Jordan Grimaud, chef d’une entreprise spécialisé dans la programmation éthanol.