De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 18 septembre dernier, le gouvernement a présenté son plan de lutte contre la pauvreté. Elisabeth Borne a notamment annoncé " la création d’une prime de reprise d’activité", pour 2025, alors convaincue que "c’est le travail qui permet de sortir de la pauvreté". Pourtant dans une étude de l’Insee publiée le mardi 3 octobre, on constate que certains ménages subissent plus la pauvreté que les autres. Six profils de ménages se démarquent : qui sont-ils ?
Qu’est-ce qu’un ménage pauvre ?
En France, on définit un ménage pauvre comme une personne qui vit sous le seuil de pauvreté. Celui-ci s’établit à moins de 1 120 euros par mois pour une personne seule. D’après le rapport annuel de l’Observatoire des Inégalités, il y aurait 4,8 millions de pauvres, gagnant moins de 940 euros mensuels, en 2023. À l’inverse, les 1% les plus riches du pays sont plus de 600 000 et gagnent près de 7 200 euros par mois après impôts.
Pour rappel : en France, plus de neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 120 euros par mois pour une personne seule. La part des personnes pauvres reste relativement stable depuis une vingtaine années, et s’établit aux alentours de 14 %.
D’après des données collectées par l’Insee, les ménages pauvres peuvent être regroupés en six catégories, qui répondent chacune à des paramètres variables, par exemple le lieu de résidence, la situation sur le marché du travail et la composition du foyer. Une typologie qui permet de constater la diversité des foyers touchés par la pauvreté.
Voici, ci-après, dans notre diaporama, les 6 profils, les plus touchés par la pauvreté en France par ordre décroissant :