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Le mois prochain aurait pu voir le taux du livret A augmenter, un coup de pouce intermédiaire ayant été rendu possible notamment à cette date par un arrêté de janvier 2021. Depuis la mise en vigueur de cet arrêté, la Banque de France n’en a pas fait usage, et la première n’aura donc pas lieu non plus ce 1 er novembre, alors même que l’inflation a atteint +5.6% sur un an en septembre, selon Le Parisien.
Un porte-parole de la Banque de France annonçait ceci il y a deux semaines au quotidien francilien, insistant sur l’impact de la revalorisation ayant été mise en place au 1 er août dernier, notamment pour les détenteurs d’un livret d’épargne populaire, réservé comme son nom l'indique aux plus modestes. Cependant, bon nombre de personnes potentiellement concernées n’en tirent pas profit : En effet, comme le souligne TF1, seuls 37% des Français y étant éligibles en avaient un fin décembre 2020.
Un contexte défavorable à la hausse du taux
Comme Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne, l’a confié au Parisien, le contexte économique actuel fait que la Banque de France tend stratégiquement à pousser davantage à la consommation plutôt qu’à l’épargne. Le passage du taux du livret A de 1% à 2% datant d’août dernier en avait en effet fait le meilleur mois d’août de l’histoire du placement, ce qui avait eu un impact déstabilisant sur l’assurance vie. En effet, la hausse du taux du livret A le rend plus intéressant pour les épargnants que la cotisation à l’assurance vie, comme l’a déjà expliqué Planet.
La Banque de France a rapidement fait savoir qu’une hausse du taux du livret A aura lieu au 1 er février 2023 ce qui, selon Philippe Crevel, le placerai à ce moment-là aux alentours de 3%.
Un rendement réel persistant dans le négatif
Entre-temps, le rendement du livret A par rapport à l’inflation continuera à se placer largement en dessous de zéro, le livret d’épargne populaire suivant la même tendance quoiqu’à un moindre degré, rapporte Le Parisien. Philippe Crevel soutient le fait que l'on n'avait pas vu de rendement réel aussi négatif depuis le deuxième choc pétrolier au début des années 1980.