Delphine Jubillar : "Si elle était encore vivante, elle aurait redonné signe de vie"AFP
Après trois mois à vivre dans la plus grande discrétion, la mère de Cédric Jubillar sort du silence au micro de Radio 100%. Nadine Fabre évoque sa relation avec son fils - mis en examen pour le meurtre de sa femme - et pense que Delphine Jubillar aurait donné signe de vie "si elle était encore vivante".

Nadine Fabre "espère que la vérité va éclater et vite".  Plusieurs mois après la mise en examen de son fils et sa propre garde à vue, la mère de Cédric Jubillar sort du silence au micro de  Radio 100%. Pour rappel, le trentenaire est soupçonné d'avoir tué sa femme, Delphine Jubillar, volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. En juin dernier, il a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint, notamment en raison d'incohérences dans son récit de la soirée précédant la disparition. La mère du suspect avait notamment été placée en garde à vue, et longuement interrogée.

Un événement dont elle serait ressortie "brisée et complètement perdue" selon son avocate Maître Jessica Chefaroudi. Selon la femme de loi, Nadine "n’est pas en mesure de savoir quoi que ce soit et n'est en rien convaincue de la culpabilité de son fils". Dans une interview exclusive, relatée par La Dépêche, elle revient sur l'affaire et sur sa relation avec son enfant. 

"Si elle était encore vivante (...) elle aurait redonné signe de vie"

"Je l'aime, je suis sa maman, je serai toujours là pour lui", confie Nadine Fabre à la radio régionale. Elle raconte également ne plus avoir aucun contact avec Cédric Jubillar, et souhaite se tenir "à l'écart le plus possible de toute cette hystérie". Son voeu le plus cher ? Reprendre son rôle de grand-mère auprès de Louis et Elyah, les deux enfants du couple Jubillar. 

Concernant la disparition de Delphine, la mère du suspect s'attend au pire : "Ma belle fille était une personne très intelligente. Si elle était encore vivante, avec tout le battage médiatique autour de cette affaire, elle aurait redonné signe de vie, au moins aux enquêteurs", explique-t-elle. 

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