La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Coup de tonnerre dans l’affaire Jubillar. L’instruction progressait en secret depuis le mois de juin dernier et la mise en examen de Cédric Jubillar, mais ce mercredi 15 décembre 2021 a connu un nouveau rebondissement avec l’interpellation de sa nouvelle compagne. Séverine L. a été placée en garde à vue hier pour "complicité de recel de cadavre", mais son audition a été prolongée ce jeudi 16 décembre, au plus tard jusqu’à vendredi matin.
Séverine L placée en garde à vue : c'est quoi le "recel de cadavre" ?
Que signifie "recel de cadavre" dans le droit français ? Comme l’explique La Dépêche, l’article 434-7 du Code pénal précise qu’il s’agit du "fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide ou décédée des suites de violences". Il est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Séverine L., pour les enquêteurs, pourrait donc avoir connaissance du lieu où se trouve le corps de la disparue ou même l’avoir vu "en personne", précise Le Parisien.
Ce n’est pas la première fois que le nom de cette femme de 44 ans est évoqué dans l’affaire Delphine Jubillar et dans les médias. Décrite comme la compagne actuelle de Cédric Jubillar – le mari de la disparue – elle a pris la parole à de nombreuses reprises ces derniers mois pour défendre celui qui est à l’isolement depuis son incarcération. Elle affirme qu’il n’a rien à voir dans la disparition de la jeune infirmière et mère de famille, ce qu’il répète aux juges d’instruction depuis son placement en détention. Que sait-on de la quadragénaire, proche du principal suspect depuis plusieurs mois ? Qu’a-t-elle déjà dit aux enquêteurs dans cette affaire ? Le point sur son rôle, parfois trouble, un an après la disparition de Delphine Jubillar.
Séverine L placée en garde à vue : un rapprochement en pleine affaire
Séverine L. intéresse très vite les enquêteurs après la mise en examen de Cédric Jubillar. Le couple qui s’est formé quelques mois plus tôt ne se cache pas et s’affiche dans la ville de Cagnac-les-Mines (Tarn), mais aussi sur les réseaux sociaux. En réalité, le trentenaire et la quadragénaire se connaissent depuis plusieurs années, mais se sont rapprochés récemment. Comme l’explique Le Parisien, "le mari de Delphine était ami avec son fils aîné avec qui il jouait au poker".
Mise en arrêt maladie au début de l’année 2021, "elle avait commencé à s’intéresser à l’affaire et s’était mise à suivre l’avancée des recherches sur des groupes dédiés sur Facebook", précise le quotidien francilien. Au printemps dernier, elle expliquait dans les colonnes du journal s’être rapprochée de Cédric Jubillar lors d’un dîner au mois d’avril, concluant : "Je me suis attachée à lui et lui s’est attaché à moi".
Depuis l’incarcération de son compagnon en juin, Séverine L. a été active sur les réseaux sociaux et dans les médias, pour prendre la défense de celui qu’elle affirme être innocent. Pourtant, devant les enquêteurs, elle aurait tenu des propos bien moins élogieux à l’égard de Cédric Jubillar.
Séverine L placée en garde à vue : ce qu'elle a déjà dit aux enquêteurs
"Je le crois innocent". Très vite après la mise en examen de Cédric Jubillar, Séverine L. accepte de prendre la parole dans différents médias pour défendre celui qui est soupçonné dans la disparition de sa femme. Auditionnée le 16 juin par les gendarmes, elle tenait pourtant un discours un peu différent, selon Le Parisien : "Avec le recul, je ne l’ai jamais vu vraiment chercher sa femme. D’ailleurs, je l’ai accompagné à un rassemblement il y a quelques semaines. J’ai eu l’impression qu’il y allait juste par obligation, pour se montrer".
Toujours d’après les informations du quotidien, elle aurait ajouté devant les enquêteurs : "Je trouve que Cédric a changé de comportement récemment. J’en ai d’ailleurs parlé à un pote qui ne connaît pas Cédric, je le trouve détaché de l’affaire". Elle qualifiait ensuite son compagnon de "bipolaire" voire "mythomane" et de "pervers narcissique" : "Parfois je pense qu’il n’a pu rien faire à Delphine, on dirait même qu’il est un peu bête, mais à d’autre moment, il réagit un peu violemment et ne me paraît pas si bête que ça". Six mois après, elle entretient pourtant une correspondance fournie avec celui qui est derrière les barreaux.