La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le gouvernement a signé, ce mardi un accord majeur avec EDF, fixant le prix moyen de l'électricité nucléaire à "environ 70 euros" le mégawattheure (MWh).Cet accord, qui entrera en vigueur à partir de 2026, fait suite au bouclier tarifaire instauré en février 2022 pour atténuer les hausses sur les marchés de gros. Cette mesure a coûté près de 40 milliards d'euros.
Cependant, derrière cette annonce, soulève des interrogations sur son impact réel sur les factures des foyers français.
Des ajustements à prendre en compte
Si un prix de référence de 70 euros le MWh a été annoncé, le prix final devrait évoluer "Plusieurs paramètres, tels que le type d'électricité (nucléaire, gaz, charbon, hydraulique), influenceront la somme finale payée par les foyers.", explique Anna Creti, professeure à l'université Paris Dauphine, à Franceinfo,
Changement dans le mécanisme actuel
Pour comprendre l'impact concret de cet accord sur les factures d'électricité, il est essentiel de comparer avec le mécanisme que nous avons actuellement. Jusqu'à la fin de 2025, EDF vend une partie de son électricité nucléaire à d'autres fournisseurs à un tarif bas de 42 euros le MWh, limitant l'impact sur les factures des ménages. Cependant, ce mécanisme représente un manque à gagner pour EDF.
Stabilité ou hausse ?
L'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) dénonce cet accord, considérant les 70 euros le MWh comme exorbitants par rapport à l'évaluation de la commission de régulation de l'énergie (CRE). Des préoccupations émergent quant à une inévitable augmentation de la facture des ménages, déjà impactés par des hausses antérieures et prévues.
Cet accord sur les prix de l'électricité nucléaire soulève des interrogations sur l'avenir des factures d'électricité pour les foyers français. Les mois à venir diront si cet accord sera la clé d'un système plus stable et équitable, comme souhaité par le gouvernement.