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Les phobiques de l’avion vont continuer à craindre leurs prochains vols en apprenant l’incident terrifiant qui s’est déroulé en plein vol aux États-Unis ce vendredi 5 janvier. Alors qu’un Boeing 737 Max 9 se trouvait à 16 000 pieds d’altitude, soit 4 800 mètres, la porte d’évacuation d’urgence s’est arrachée, provoquant une dépressurisation de la cabine et une chute des masques à oxygène. Comment un tel accident a-t-il pu se produire et de quelle manière un avion peut-il voler avec une porte en moins ?
Incident du Boeing 737 Max : un choc pour les passagers
Si la stupéfaction était grande en apprenant l’incident survenu sur le vol 1282 à destination de la Californie, le choc a dû être d’une très grande ampleur pour les 174 passagers, qui ont vu la porte d’évacuation d’urgence du Boeing 737 Max 9 s’arracher en plein vol. L’accident s’est produit peu après le décollage, qui avait eu lieu à l’aéroport de Portland dans l’Oregon, ce qui a permis au pilote de regagner, sans encombre, le tarmac. Alors que des problèmes similaires ont lieu sur ce modèle d’aéronef depuis son lancement en 2016, l’aviation civile américaine a réclamé l’inspection immédiate de 171 modèles Max 9 sur les 218 livrés jusqu’à présent par Boeing.
Incident du Boeing 737 Max : les modèles à l’heure de l’inspection
Le choix de l’aviation civile américaine fait suite à la décision de la compagnie Alaska Airlines, qui a demandé un maintien au sol temporaire de la flotte de 65 appareils Boeing 737-9 afin de procéder à leur inspection. Comme l’a expliqué le consultant aéronautique Xavier Tytelman à nos confrères du Parisien, “il s’agit d’un incident rarissime [heureusement] intervenu à basse altitude”. Il a notamment précisé qu’un avion “peut voler avec une partie du fuselage en moins” et qu’il peut, dans ce contexte, “s’agir d’un défaut de conception ou de fabrication de la porte”. Rappelons que le Boeing 737 Max avait déjà connu deux accidents mortels en 2018 et 2019, ayant, à ce moment, entraîné l’immobilisation de tous les appareils vendus.