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Pour certains, la tragédie qui a frappé la France il y a un an n'a pas forcément été orchestrée par Daech. Opération menée par François Hollande, messages prémonitoires, actrice engagée pour pleurer à toutes les attaques... voici les folles hypothèses des conspirationnistes !
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L’exercice du SAMU, le matin-même

Après les attaques du 13 novembre, le médecin urgentiste Patrick Pelloux, qui avait participé au secours des victimes, a été interrogé sur France Info. Il a alors déclaré, rapporte Le Figaro : "Le hasard a fait que le matin, au SAMU de Paris, avait été organisé un exercice sur des attentats multisites, donc on était préparés".

Pour les théoriciens du complot, "le hasard" ne suffit pas à expliquer une telle coïncidence. Selon eux, le SAMU aurait été au courant. Ils s'appuient sur d'autres cas similaires : la veille de l'attentat du 11 mars 2004 à Madrid, l'OTAN organisait une simulation d'attaque terroriste ; Scotland Yard avait effectué un exercice juste avant les attaques du 7 juillet 2005 à Londres ; et le 11 septembre 2001,à New York, les militaires américains venaient d'effectuer un entraînement intensif lorsque les deux tours ont été percutées par deux avions de ligne.

Un "false flag" de la CIA ou du Mossad

La technique militaire du false flag consiste à mener une opération sous la bannière d'un pays (ou groupe) ennemi afin de le leurrer... ou de leurrer ses propres concitoyens. Aussi certains croient-ils que les attentats du 13 novembre étaient téléguidés par une puissance occidentale ou israélienne.

Les uns accusent les services secrets des États-Unis ou ceux d'Israël, respectivement la CIA et le Mossad. Ces deux pays auraient orchestré ces attaques pour stigmatiser la communauté musulmane. D'autres affirment qu'il devait y avoir pour conséquence d'instaurer un Patriot Act français, qui permet aux États-Unis d'espionnerà loisir les citoyens et les entreprises.

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Les passeports magiques

Les passeports des terroristes de l'attentat du 11 septembre 2001 ont été retrouvés intacts dans les décombres des deux tours. Saïd Kouachi, l'un des auteurs de la fusillade à Charlie Hebdo en janvier 2015, avait laissé sa carte d'identité dans sa voiture. Et le 13 novembre, on a retrouvé, près de l'auteur d'un attentat-suicide au stade de France, un passeport en parfait état.

Selon la théorie mentionnée par Buzzfeed, ceci est devenu un lieu commun et semble trop gros pour être vrai. Le site a toutefois mené l'enquête. Et il a découvert qu'en réalité, le passeport en question était celui d'Ahmad al Mohammad, un soldat syrien décédé. Ce serait donc une fausse identité, ce qui n'a certainement pas accéléré l'enquête.

Il n’y aurait pas eu de bombe au Comptoir Voltaire

L'un des nombreux terroristes du 13 novembre s'est fait sauter au Comptoir Voltaire, dans le XIe arronissement. Il s'est tué et a gravement blessé une serveuse et certains clients. Toutefois, un détail intrigue les conspirationnistes.

Selon eux, explique France 24, le café était en trop bon état pour avoir subi une explosion. Les vitres étaient intactes, seules quelques chaises étaient renversées... pour avoir été le théâtre d'une explosion. En fait, cela s'explique par le piètre impact pour lequel avaient été conçus les charges portées par les jihadistes.

Des messages prémonitoires

Cette théorie est "étayée" par deux "preuves", retrouvées et discréditées par France 24 et Islam info. La première est un tweet datant du 11 novembre 2016 et posté par un certain Gareth Hart. On pouvait y lire "le nombre de morts causées par les attaques terroristes de Paris s'élève au moins à 120, avec 270 blessés".

Le second message aurait été posté par un utilisateur du site jeux-vidéo.com. Il annonçait des attaques terroristes imminentes et meurtrières à Paris, proposant même de lancer le mot-clé #prayforparis dès le 5 novembre.

Pour le tweet, il s'agissait en fait d'un compte postant de faux messages de manière automatique. Les chiffres de "120 morts" et "270 blessés", aussi précis qu'ils puissent être, se retrouvent ainsi dans un tweet sur l'épidémie Ebola, dans un autre sur une attaque au Nigéria et dans un autre sur un massacre à Peshawar, par exemple. Le second message est simplement un montage : l'auteur de la fausse annonce a repris la date du message original et le nom de l'auteur, qui se plaignait... du nombre de publicités sur le forum.

Les kamikazes qui se sont fait sauter ne l’ont pas fait exprès

En commettant chacun un attentat-suicide ce vendredi-là près du stade de France, trois terroristes ont tué une personne et en ont blessé plusieurs autres. "Ce qu’ils ont fait, à part se suicider, ça n’a aucun sens", a confié un policier à l'AFP, reprise par Europe 1.

D'après une théorie repérée par L'Obs, les jihadistes n'avaient en fait aucune intention de se faire sauter. Ce seraient en fait un coup des services secrets français (rendez-vous à la page suivante pour une pseudo-explication des raisons qui les animaient), qui auraient été derrière l'attaque. Ils auraient ainsi activé des explosifs, placés par eux-mêmes sur les trois kamikazes, afin de détruire toute preuve potentielle de leur implication.

C’est François Hollande qui voulait faire passer des mesures

On peut relier cette théorie à l'exercice du SAMU, au false flag et à l'intervention des services secrets français mentionnés plus haut. Selon certains conspirationnistes, le chef de l'État serait à la tête de l'opération terroriste du 13 novembre.

L'objectif, selon cette histoire remarquée par L'Obs : avoir une excuse pour augmenter les forces de sécurité, notamment à l'approche de la COP 21, mais aussi pour instaurer l'état d'urgence et limiter les libertés des citoyens.

La femme qui a survécu à 4 attaques terroristes

Selon les théoriciens du complot, u n autre détail trahit un coup monté dans ces attentats. Il s'agit d'une jeune fille prétendumment présente à l'occasion de plusieurs attaques. Des photos prises respectivement après les tueries de Boston, d’Aurora, de Sandy Hook et de Paris, montreraient en effet la même personne en pleurs : ce serait, selon les complotistes, une actrice.

Certes, elles se ressemblent, mais il s'agit de quatre victimes différentes. Le site Wafflesatnoon a même pris la peine de retrouver les trois premières. Quant à la quatrième, présente lors des attaques du 13 novembre, il s'agit également d'une autre personne.