Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Merci d’employer un vocabulaire précis. C’est en substance ce que demande Tarik Kafala à ses journalistes. A la tête de BBC Arabic, le service en langue arabe du groupe britannique de médias, celui-ci estime en effet que les mots "terroriste" et "terrorisme" sont employés à tort pour qualifier les frères Kouachi et l’attaque qu’ils ont récemment commise à Paris. Aussi, recommande-t-il à ses équipes de trouver d’autres manières de présenter les faits et leurs auteurs. "Nous essayons plutôt de dire : deux hommes ont tué douze personnes dans l’attaque de la rédaction d’un journal satirique. C’est suffisant", a-t-il expliqué lundi au quotidien anglais The Independent.(article en anglais).
Un terme très difficile à définirSelon lui, le mot "terroriste" est très difficile à définir. Il convient donc, toujours selon lui, de bien réfléchir avant de l’utiliser. "Les Nations unies ont ramé pendant plus de dix ans pour définir le mot et n'ont pas réussi. C'est très difficile", a-t-il souligné avant d’ajouter : "(A l'inverse) nous savons ce que signifie la violence politique, nous savons aussi ce que sont les meurtres, les bombardements et les fusillades. C'est donc cela que nous décrivons".
Ce que dit la charte de la BBCEt si cette prise de position a de quoi surprendre en France, où le gouvernement a clairement évoqué des "attaques terroristes", elle n’a cependant rien d’étonnant au regard de la charte du groupe BBC. D’après ce document que The Independent a pu consulter, il est en effet écrit que "le terme n’est pas banni, mais nous devons vraiment réfléchir avant de l’utiliser (…) il y a plusieurs façons d’exprimer l’horreur et les conséquences humaines de ces actes de terreur sans utiliser le mot pour qualifier les auteurs".
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