Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Deux semaines après la disparition de Maëlys c’est toujours lui qui se trouve au cœur de l’enquête. Placé en détention provisoire pour enlèvement et séquestration de mineur de moins de quinze ans, Nordhal L. a pourtant toujours nié son implication. Paris Match lui consacre cette semaine un long article. Ainsi apprend-on que cet ancien militaire n’était pas sur la liste des invités du mariage au cours duquel l’enfant de neuf ans a disparu. Ce dernier aurait même dû "insister" pour y être accepté. "Il a eu cette trouvaille. Du ‘donnant-donnant’ : qu’on le laisse revenir après le dessert et il apporterait ‘quelques friandises’… Ceux qui le connaissent n’ignoraient pas de quoi il parlait. De cocaïne", écrit le magazine qui poursuit en racontant que "plusieurs invités" l’ont "remarqué" et que "sa proximité avec les enfants (a retenu) leur attention".
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"Le suspect a été vu par de nombreux témoins, dans la salle où les enfants dormaient"
Alors que la mère de Maëlys a confié en début de semaine au Dauphine Libéré que sa fille lui avait présenté le suspect comme son "copain" et qu’elle avait parlé de lui comme de son "tonton" à un autre invité, Paris Match révèle qu’il a passé du temps dans la salle qui avait réservée aux enfants de la noce. "Le suspect a été vu par de nombreux témoins, dans la salle où les enfants dormaient sous l’œil de la baby-sitter. Dans cette pièce isolée, il parlait avec Maëlys et lui montrait sur son téléphone portable des photos de ses chiens, l’une des passions de la petite fille", peut-on lire.
Il aurait "fait semblant de vomir"
Paris Match ajoute par ailleurs qu’au moment où l’enfant a commencé à être recherchée par ses parents et les invités du mariage, vers 3 heures du matin, Nordhal L. aurait feint d’avoir trop bu et même "fait semblant de vomir", puis il serait rentré au volant de sa voiture "quelques minutes seulement avant l’arrivée des gendarmes".
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