La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Cette annonce pourrait bien vous donner envie de mettre en place une nouvelle stratégie pour votre fin de carrière. Jusqu’à présent, rappelle Le Parisien, si vous étiez salarié et que vous preniez votre retraite à l’âge légal en ayant cotisé le nombre de trimestres requis, vous aviez la possibilité de percevoir l’intégralité de votre pension de retraite complémentaire. Jusqu’à présent…
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10 % de minoration si vous partez avant
Seulement voilà, à partir du 1er janvier 2019, la règle se révèlera sensiblement différente. Compte tenu d’un accord signé en 2015 par les partenaires sociaux visant à renflouer les caisses des régimes de retraite complémentaire que sont l’Agirc-Arrco, un nouveau système de bonus-malus va voir le jour. Problème : votre pension devrait en subir les affres et être réduite de manière importante, sauf si vous êtes né à partir de 1957 et que vous acceptez de travailler plus longtemps.
Dans le détail, si souhaitez bénéficier de votre retraite avant 67 ans et ce, même si vous disposez de tous vos trimestres, vos pensions de retraite complémentaire seront automatiquement minorées de 10 %. Un malus, précise le quotidien, qui sera appliqué pendant trois ans. Sauf dans le cas où vous atteignez vos 67 ans avant trois années. Pour le coup, ledit malus disparaît.
Les cadres particulièrement mal lotis
Techniquement, poursuit Le Parisien, plus une retraite complémentaire se révèle importante dans le montant total de votre pension, plus cette nouvelle mécanique devrait financièrement vous impacter. C’est le cas des cadres notamment, mais également de personnes qui finissent leur carrière au chômage. Ces dernières cessant, en effet, d’être indemnisées par Pôle emploi dès lors qu’elles réunissent les conditions d’une retraite à taux plein. Elles sont alors contraintes de solder leur retraite et subissent les conséquences de cette décote.
Mais quelques avantages si vous travaillez plus
A noter cependant que, si vous acceptez de travailler un an de plus (une fois votre taux plein atteint), vous serez exempté de cette décote. Mieux encore, si vous travaillez deux ans de plus, vous bénéficierez d’une majoration de vos pensions complémentaires de 10 %. Laquelle majoration peut passer à 20 % si vous œuvrez trois ans de plus et même à 30 % si vous travaillez quatre ans de plus.
Dans le cas où vous n’auriez pas obtenu tous vos trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein avant 67 ans, sachez que vous ne serez pas concerné par le dispositif en question.
En vidéo - Retraite complémentaire: La fusion Agirc Arrco sur les rails