Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
L’Académie française et quelques institutions linguistiques satellites ont la besogneuse tâche de trouver un remède à l’inflation d’anglicismes. Mais parfois, la traduction ferait presque regretter l’original.
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En voici quelques-unes, comment dire… à revoir :
1. Corner qui grandit, grandit, pour devenir « coup de pied de coin ».2. Access prime time qui devient « une émission d’avant-soirée » 3. Buzz qui se dit « bourdonnement »4. Burn-out devenant « syndrome d’épuisement professionnel »5. Back office se disant maintenant « arrière-guichet »6. Kit devient « prêt-à-monter »7. Trade r se dit en bon français « opérateur de marché »8. Spam change en « pourriel » 9. Hashtag en « mot-dièse »10. Smartphone se traduit par « terminal de poche »
Mais la langue française est si riche qu’elle est capable de toutes les accommodations ; voyez donc avec ces mots anglais francisés et passés dans le langage courant :
1. On ne sort plus son walkman, mais son baladeur. 2. Qui travaille encore sur un software ? Le logiciel a pris sa place.3. Le grille-pain a remporté son match contre le toaster. 4. Il suffit parfois d’un rien pour qu’un packet boat se transforme en paquebot.5. De même pour redingote hérité de l’anglais riding coat.
Pour tous ceux à qui les anglicismes filent des boutons, la base de données FranceTerme permet de trouver un équivalent français publié au Journal Officiel, de même que la rubrique « dire, ne pas dire » sur le site de l’Académie française.
En bonus, les pires traductions québécoises de film :
* Voyage au centre de la mémoire : Total Recall
* Histoire de jouets : Toy Story
* Mon fantôme d'amour : Ghost
* Fiction pulpeuse : Pulp Fiction
* La fièvre des planches : Fame