La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Élisabeth Borne s’est voulue claire ce mercredi 20 décembre 2023 sur France Inter :"J'ai le sentiment du devoir accompli". Au lendemain du très controversé projet de loi immigration porté par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. On fait le point sur ce qu’il faut retenir de cet entretien sur France Inter.
Un texte à revoir
Son objectif était clair : "On voulait faire voter un texte sur des mesures utiles avec 2 objectifs, éloigné plus rapidement et efficacement ceux qui n’ont pas le droit d’être en France et mieux intégré ceux que nous choisissons d’accueillir." A-t-elle déclaré au micro de France Inter.
Malgré ce sentiment du devoir accompli, la Première ministre a ajouté, chez France Inter, que certaines mesures passées dans le texte seraient regardées à nouveau dans les prochaines semaines, d’autres qui pourront être adaptées.
"Oui je vous le confirme", a-t-elle répondu, en parlant de mesures contraires à la Constitution dans le texte. "Il peut y avoir des dispositions sur lesquelles on a fait part de nos doutes aux Républicains", a-t-elle souligné, n'excluant pas non plus de devoir "revenir" sur certaines mesures, comme les aides personnalisées au logement ou la prudence pour les étudiants étrangers.
Un texte qui a été voté sans les voix du Rassemblement National
Avec 349 voix pour, et 186 contre, depuis mardi soir, plusieurs politiques pointent du doigt le fait que si le RN s’était abstenu de voter la loi Immigration, elle ne serait pas passée, ce que la Première ministre défend : "Il a été voté sans les voix du Rassemblement National, je les écarte nous n’en voulons pas", a-t-elle répété.
Elle parle d’une "manœuvre du RN" qui ne voulait en fait pas de ce texte, mais jouer la récupération politique.
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a-t-il présenté sa démission ?
Concernant la démission du ministre de la Santé d'Aurélien Rousseau, Emmanuel Macron "n'a pas reçu la démission, a assuré Elisabeth Borne : "J’ai échangé très tard dans la nuit avec le président de la République qui n’a pas reçu la démission d’Aurélien Rousseau, donc c’est un non-sujet". A-t-elle ajouté sur France inter.
Pourtant, le ministre de la Santé a confirmé auprès du journal Le Monde avoir bien l’intention de démissionner. Ce mercredi matin, selon BFMTV, le ministre de la Santé ne s’est pas présenté lors du Conseil des ministres, ce mercredi matin.