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Le 27 avril 2014, la comédienne Micheline Dax disparaissait à l'âge de 90 ans. Conformément à ses dernières volontés, la star du film Vos gueules, les mouettes ! a décidé de donner son corps à la science. Le lendemain de son décès, son corps a été transféré à l'université Paris-Descartes "en échange de sa carte de donneur", a expliqué sa fille Véronique Lafond au Point le 7 février 2020.
Dès lors, c ette dernière n'a plus eu aucune information sur le corps de sa défunte mère. "Lorsque j'ai téléphoné, on m'a fait comprendre que je n'avais pas à en savoir davantage. On m'a simplement dit qu'elle était dans une chambre froide, et que l'on me préviendrait de la date de l'incinération, si on avait le temps, puis on m'a raccroché au nez", a-t-elle expliqué.
Où est passé le corps de la comédienne ?
Ce n'est que quelques mois plus tard qu'elle apprendra que sa mère a été incinérée. "J'ai su au bout de quelques mois que le corps avait été incinéré et que les cendres avaient été dispersées sans possibilité de les récupérer, car les corps sont tous brûlés en même temps. Je ne sais pas si la volonté de ma mère a été respectée, puisque les corps étaient inutilisables parce qu'ils étaient pourris, certains étaient entreposés dans un couloir", a-t-elle affirmé à nos confrères.
Un "charnier" au sein de l'université Paris-Descartes
Dans une enquête publiée par la journaliste Anne Jouan dans L'Express le 26 novembre 2019, on y apprend l'existence d'un "charnier" en plein Paris qui aurait pris fin en 2018. Sur place, cette dernière a pu constater les traitements infligés au cadavre des donneurs.
"Nus. Démembrés. Les yeux ouverts. Amoncelés sur un brancard. Des cadavres par dizaines, au milieu d'un fatras indescriptible. Ici, un bras pend, décomposé. Là, un autre est abîmé, noirci, troué après avoir été grignoté par les souris. Le membre supérieur de l'un est posé sur le ventre de l'autre", a-t-elle constaté et d'ajouter : "Des sacs-poubelles débordent de morceaux de chair. Au premier plan, une tête gît sur le sol. Ces photos insoutenables révèlent un charnier. En plein Paris. Elles datent pourtant de fin 2016 et ont été prises rue des Saints-Pères, au 5e étage des locaux de la faculté René-Descartes, le temple de la médecine en France". Parallèlement à cela, la journaliste a révélé que certains corps seraient "dévorés par les souris".
À la suite de la publication de cette enquête, la fille de Micheline Dax s'est alors demandé si le corps de sa mère n'avait pas également subi de mauvais traitements comme décrit dans le récit de la journaliste. Virginie Lafond et 35 autres familles de victimes avaient décidé de porter plainte contre X pour "atteinte à l'intégrité d'un cadavre".
"Nous n'attendons aucun dédommagement financier, nous voulons juste la vérité sur ce que l'on a fait des volontés de nos familles. On a l'impression d'être dans un charnier, où ni le défunt ni leurs proches n'ont été respectés", a déclaré la fille de Micheline Dax au Point.