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Jacques Villeret n’a presque pas connu son père biologique
Jacques Villeret, de son vrai nom Jacky Boufroura, vient au monde le 6 février 1951 à Tours. Le comédien est devenu l’une des stars incontournables du cinéma français grâce à ses rôles dans Robert et Robert, Le Dîner de cons, La Soupe aux choux ou encore Papy fait de la résistance. Pourtant, peu de gens savent que Jacques Villeret a vécu un véritable drame alors qu’il était adolescent. À cette époque-là, il découvre que son père, Raymond Villeret, n’est pas son père biologique. En effet, sa mère, Annette Bonin qui tenait un salon de coiffure, est tombée amoureuse à l’âge de 16 ans d’un homme prénommé Ahmed Boufroura.
“Il avait 27 ans. C'était un joli garçon. Un gaillard de près de deux mètres. Comme beaucoup de Kabyles, il n'avait pas l'air maghrébin : yeux verts, teint pâle, cheveux châtains. Annette (Bonin), une jeune fille de 16 ans, apprentie coiffeuse, tombe alors raide dingue de mon père”, avait raconté Ahmin Boufroura, le demi-frère de l’acteur à La Nouvelle République en 2014. Enceinte de Ahmed Boufroura, les parents d’Annette Bonin ne voient pas d’un bon oeil cette relation. Malgré cela, les tourtereaux décident de se marier à la mairie de Tour. Malheureusement, tout bascule trois mois après la naissance de Jacques Villeret.
“Trois mois plus tard, à la naissance, mon père reconnaitra Jacky et dix mois plus tard, les parents d'Annette qui finissent par accuser mon père de détournement de mineure (à l'époque, la majorité était à 21 ans), obtiennent son arrestation et le divorce du couple. Quand il sort de prison, il n'a plus le droit de voir ni son fils, ni son ex-femme. Le seul lien avec eux est l'argent qu'il est condamné à leur verser pour l'éducation de l'enfant”, rapporte Ahmin. Evincé de la famille, Ahmed Boufroura part pour Paris tandis que la mère de Jacques Villeret refait sa vie avec un certain Raymond Villeret.
Ce n’est qu’à la fin des années 90 que Jacques Villeret renoue avec ses racines algériennes et son demi-frère Ahmin Boufroura : “On se voyait plus souvent. Il me racontait combien il avait souffert de l'arrachage de ses racines algériennes pendant son enfance. L'instituteur qui ne prononçait pas son nom de famille quand il faisait l'appel, ses copains de classe qui lui balançaient :" Ta mère, c'est une p..., elle s'est mariée avec un crouille ". Il disait, les larmes aux yeux, que Raymond Villeret, le second mari de sa mère, était un saint, qu'il l'avait élevé comme son propre fils. En revanche, sa mère et sa demi-sœur maternelle, Ghislaine, il les appelait les sorcières et à un moment donné, il ne leur parlait même plus. Elles sont allées jusqu'au bout”, avait-il raconté.
Jacques Villeret victime d’une grave dépression
Bien que Jacques Villeret a fait rire la France entière, l’acteur a caché en réalité une certaine souffrance intérieure. En 1998, alors qu’il obtient le César du Meilleur acteur pour Le Dîner de cons, sa vie sentimentale se fracasse. Sa première épouse la comédienne Irina Tarassov avec qu’il y était marié depuis 1979 divorce cette année-là.
Cet événement marquera le début d’une grande dépression : “Jacques était tellement mal que sur le conseil des médecins, j’ai décidé de le faire hospitaliser. Pour le protéger de lui-même. Pour qu’il soit vraiment soigné. Sur le moment, il m’en a voulu. Mais il savait très bien que c'était pour son bien”, avait confié la mère de l’acteur à Gala.
Jacques Villeret a été dépendant à l’alcool
Dans les années 2000, Jacques Villeret tombe sous le charme de Sény, une Sénégalaise, mère de trois enfants. “Nous nous sommes rencontrés à un moment où nous étions très malheureux chacun dans notre vie et nous avons décidé de ne plus l'être ensemble”, avait confié sa compagne en 2004.
Malheureusement, Jacques Villeret est déjà très dépendant à l’alcool. Il avait cette maladie qu'est l'alcoolisme et on sentait qu'il flirtait avec la mort en permanence”, avait affirmé Francis Veber au micro de France Info. Diabétique et malade du foie, il perd sa bataille contre la maladie en décédant d’une hémorragie interne en rapport à son hépatite le 28 janvier 2005. Il repose au cimetière de Perrusson dans le département d’Indre-et-Loire.