La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La Complémentaire santé solidaire (CSS) est une aide de l’Assurance maladie. Elle a pour but de faciliter le paiement des dépenses de santé des personnes ayant de faibles revenus. Depuis le 1er novembre 2019, elle remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide pour une complémentaire santé (ACS).
Pourtant, si son but est de simplifier les démarches de couverture médicale, elle coûte chère à l'Etat qui y consacre près de 252 milliards d'euros, rien que pour l'Assurance maladie. Au total, le président de la Fédération nationale de la mutualité française Eric Chenut évalue à 1,3 milliard ces nouvelles dépenses, d'après Ouest France.
Complémentaire santé : une hausse prévue en 2024 ?
Comme l'affirme une étude menée par Meilleurtaux, relayée par Le Parisien, les tarifs des complémentaires santé se sont, sans grande surprise, envolés en 2023. L'augmentation est de l'ordre de 5% par rapport à l'année dernière, et ce, à l'échelle nationale. Par ailleurs, l'instauration du 100% santé aussi, qui vise à faire disparaître le reste à charge pour les patients sur un grand nombre de soin, semble aussi avoir été répercuté. "La réforme du 100% Santé a un impact majeur dans les tendances observées ces deux dernières années. Son objectif était d'apporter un accès au soin pour tous avec une prise en charge à 100% pour certaines prestations de soins et d'équipements en optique, en dentaire et en audiologie. De ce point de vue, l'objectif est rempli mais à quel coût", relève le communiqué.
Les seniors, qui ont généralement des garanties renforcées, sont particulièrement touchés par cette hausse. Plus l’âge de l’assuré est avancé, plus il devra mettre la main à la poche. Pour un couple de sexagénaires, il faut compter environ 250 euros par mois. Le tarif passe à 300 euros pour des septuagénaires.
Mais le niveau de cotisation varie fortement, surtout selon le lieu de résidence. "Il n’y a pas forcément les mêmes comportements de consommation de soins d’une région à l’autre", précise Samuel Bansard, le président de Meilleurtaux. En attendant, découvrez dans notre diaporama ci-dessous, quels sont les prix auxquels vous pouvez vous attendre dans votre département.