La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le 21 août 2020 signait un énième rebondissement dans l'affaire Estelle Mouzin. L'ancienne femme de Michel Fourniret, Monique Olivier, donne des éléments cruciaux pour ce dénouement tant attendu. La septuagénaire était alors auditionnée par Sabine Khéris, juge d'instruction en charge de l'enquête, selon les informations de BFMTV.
Mise en examen pour complicité d'enlèvement et de séquestration, elle a avoué que son ex mari était responsable de la disparition de l'enfant. C'est donc bel et bien celui que l'on surnomme "l'ogre des Ardennes" qui a enlevé Estelle Mouzin le 9 janvier 2003, alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes, en Seine-et-Marne. Michel Fourniret aurait également violé puis assassiné l'enfant, selon le témoignage de son ex femme.
D'après Monique Olivier, le tueur en série aurait enlevé l'enfant pour l'emmener à 200 kilomètres de chez elle, au domicile de sa soeur décédée, à Ville-sur-Lumes. Après l'avoir violée, il l'aurait étranglée. En juin 2020, des fouilles ont été effectuées sur cette propriété, notamment dans la cave dont le sol terreux était recouvert de béton. Les recherches n'avaient rien donné.
Affaire Estelle Mouzin : un alibi qui tombe à l'eau
Longtemps, Michel Fourniret disposait d'un alibi crédible. Il affirmait devant la justice qu'il se trouvait chez lui au moment des faits. Pour le prouver, il détenait des revenus téléphoniques qui attestaient qu'il avait passé un appel à 20h08 depuis son domicile. Le tueur en série prétendait alors avoir appelé son fils pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Estelle Mouzin ayant été enlevée aux alentours de 18h15, la défense du meurtrier tenait. Toutefois, Monique Olivier qui soutenait jusqu'alors la version de son mari, a fait basculer l'enquête en novembre 2019. Cette dernière avait avoué être l'auteur du fameux coup de fil.
Un autre élément de l'enquête, plus sobre en apparence, prend tout son sens maintenant que la culpabilité de Michel Fourniret est affirmée par son ex femme. Découvrez de quoi il s'agit...
Affaire Estelle Mouzin : un mystérieux télégramme, lourd de sens
Selon les informations de Marianne, un télégramme très mystérieux avait interpellé l'avocate de la famille Mouzin. Trois jours après l'enlèvement de l'enfant, le tueur en série avait envoyé un télégramme à son frère : "J'ai dératisé". Très simple, rien de sombre ni de macabre… Pourtant, Maître Corinne Herrmann en a la certitude : "J'ai toujours pensé que ce télégramme était une trace. C'était pour Fourniret une façon de dire à son frère de ne pas passer à Ville-sur-Lumes", affirme cette dernière.
Si l'auteur de cet affreux crime semble ne plus faire aucun doute, le corps de l'enfant demeure introuvable. Et le tueur en série ne semble pas en mesure de venir en aide à la justice…
Affaire Estelle Mouzin : retour sur les aveux de Fourniret
Le 6 mars 2020, l'ogre des Ardennes avouait l'enlèvement et le meurtre d'Estelle Mouzin. Il a alors déclaré à Sabine Kheris : "Je reconnais là un être qui n'est plus là par ma faute (...) les circonstances, la suite, le déroulement, c'est dans les oubliettes". Vieillesse, troubles de la mémoire… Ces aveux très flous ne permettent pas de déterminer où le corps de la victime a été enterré.
A propos du domicile de sa défunte soeur, Michel Fourniret avait qualifié la piste de "pas du tout improbable". "Il faudrait mettre des images dessus et ce n'est pas évident, je suis paumé", avait-il ajouté. Retrouvera-t-on le corps d'Estelle Mouzin un jour ?