Fiscalité : ces taxes qui vont vous coûter très cher en 2018Istock
Il s'agissait là d'une promesse gouvernementale. Au revoir les taxations intempestives que subissent bon nombre de ménages français. Bonjour les baisses d'impôts. Encore fallait-il ne pas en créer de nouveau…

Il est des promesses auxquelles on croit dur comme fer, que l’on aimerait voir suivies d’effets, mais qui, in fine, retombent tels des soufflets. C’est le cas des baisses d’impôts promises par le gouvernement dont celui-ci s’était pourtant enorgueilli au moment de sa constitution, note Le Parisien.

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Seulement voilà, si la taxe d’habitation est, effectivement, en passe d’être réduite à néant, d’autres impôts et petites contributions apparaissent régulièrement depuis qu’Emmanuel Macron a été élu.

Pas vraiment prévu au programme

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De fait, si le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire s’était engagé à ne plus créer de nouvel impôt d’ici la fin du quinquennat, d’autres économistes et fiscalistes œuvrant à Bercy ont, eux, opté pour un discours nettement plus pondéré. Interrogés par Le Parisien, certains estiment même qu’il s’agit là de propos "un peu imprudent[s]".

8,5 milliards d’euros rien que pour la taxe d’habitation

Toujours est-il que, depuis l’élection d’Emmanuel Macron pas moins de huit nouveaux impôts ont fait leur apparition suite aux différentes lois de finances. Mais ces nouvelles taxes ne visent pas les mêmes cibles de contribuables (taxe inondation, taxe cabane, hausse de la CSG, IFI, fiscalité du tabac) et certains spécialistes à l’instar de Charles Ménard, économiste en charge du baromètre chez EY, estiment, dans les colonnes du Parisien, qu’au contraire "Il n’y a rien d’exceptionnel… On est même plutôt dans la moyenne de ces dernières années. Les deux années records restent 2012, avec la création de 15 nouvelles taxes et impôts, et 2013 avec 13 nouveaux prélèvements".

Pour autant, addition salée il va y avoir pour les contribuables. Compte tenu de la suppression de la taxe d’habitation, il conviendra de trouver pas moins de 8,5 milliards d’euros pour financer cette seule réforme, soulignent les spécialistes. Une forme de "bidouillage indigeste", précise le quotidien, qui risque bien, tout cumulé, d’impacter de manière assez rude le portefeuille de quantité de ménages français.

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