Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Samedi 30 janvier, quatre individus ont agressé le street artiste français, Combo, après lui avoir demandé d’effacer le message qu’il venait d’afficher. Il a refusé et s’est fait rouer de coups comme le rapporte Le Monde. En cause une affiche le représentant en djellabah à côté du mot "coexist" écrit avec un croissant musulman pour le C, une étoile de David pour le X et une croix chrétienne pour le T. Résultat : une épaule démise, quelques bleus et huit jours d’incapacité totale de travail.
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L’artiste de 28 ans, ancien publicitaire qui a travaillé notamment pour Peugeot, Macdo ou Canal +, fait des murs son moyen d’expression. Il a collé ses œuvres dans les rues du monde entier, comme à Hong Kong où il a affiché des pages Google censurées par le gouvernement communiste ou encore à Tchernobyl où il colle une affiche de propagande en faveur du nucléaire. D’origine libanaise par son père, il part à Beyrouth faire le "djih-art" comme il le dit, et colle sur les murs l’inscription "Moins de Hamas, plus de houmous."
Cet artiste engagé qui délivre des messages de paix et de tolérance ne compte pas s’arrêter pour autant comme il le déclare au Monde : "bien sûr que j’ai peur. Mais j’ai dit que j’étais Charlie, et je le suis toujours. Et puis, sourit-il, dommage pour eux je suis gaucher."
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