AFP
Réponse : François Mitterrand. Découvrez le nouvel épisode de notre série "Les petites phrases de l'histoire expliquées"!

Sur le plan diplomatique, l’année 1983 fut marquée par la crise des euromissiles qui opposa les Soviétiques et les Américains, dernier soubresaut – mais on l’ignorait alors, bien sûr – de la guerre froide.

Cette année-là, l’URSS installa des missiles SS 20 juste derrière le rideau de fer. Face à cette provocation, les Etats-Unis menacèrent de déployer des missiles Pershing 2 en Europe, pointés vers l’URSS. Cette menace américaine suscita de nombreuses et importantes manifestations de pacifistes essentiellement en Allemagne, en France et en Hollande, réunissant des centaines de milliers de participants.

A lire aussiQui a dit : "Une femme comme Arlette Laguiller, il faudrait la marier avec un second-maître ou un parachutiste" ?

En voyage en Belgique, le président François Mitterrand s’exprima sur ce sujet dans un discours prononcé le 13 octobre 1983 à l’occasion du dîner officiel offert par le roi des Belges. Il réaffirma son soutien aux Américains et par ces quelques mots et cette formule devenue historique, ironisa sur la naïveté des manifestants qui préconisaient un désarmement unilatéral.Finalement, les Soviétiques cédèrent et retirèrent leurs missiles. Beaucoup d’historiens estiment que ce recul marqua la fin – officieuse – de la guerre froide.

Vidéo du jour