La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La “shrinkflation” se développe et sévit dans nos supermarchés. Ce terme anglais définit les pratiques des marques qui baissent volontairement le grammage de leurs produits, sans pour autant baisser le prix en contrepartie. Bien que la pratique ne soit pas inégale aux yeux de la législation, on peut néanmoins la remettre en question en ce qui concerne l’honnêteté vis-à-vis des consommateurs. Même si le nouveau grammage est indiqué systématiquement sur les emballages, les clients ne se rendent généralement compte de rien, tant l’opération est subtile, presque dissimulée. Le résultat pour ces marques, de belles économies à la clé, parfois même accompagnées d’une hausse des prix sur l'étiquette.
Sur BFMTV, le directeur du groupe Carrefour a pris la parole et dénonce une situation “dans le comble du cynisme”. Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à citer le nom de certaines marques pour illustrer ses propos. Cette “shrinkflation” concerne de nombreux produits. Tout d’abord l’alimentation : sucreries, surgelés (pommes de terre ou glaces) mais également nourriture pour chien. Du côté de l’hygiène, ce sont les couches pour bébé qui sont concernées.
Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique dénoncent des pratiques trompeuses et “abusives”. Le ministre souhaite à l’avenir changer la législation afin d’imposer aux marques ayant recours à cette pratique controversée d’indiquer le changement de grammage sur leurs emballages. L’objectif derrière cette idée : informer réellement le consommateur en mettant en avant sur les produits la modification du poids du produit.
Voici les marques ayant recours à la “shrinflation” selon BFMTV. Sans surprises, ce sont les plus gros industriels qui sont bien souvent derrière.