La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
" C'est une arnaque, c'est scandaleux !", a jugé jeudi 7 septembre sur franceinfo Bruno Le Maire à propos de la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. "Vous en avez moins et vous payez plus cher. Cela a toujours existé, mais cette pratique se multiplie. C'est inacceptable", a-t-il insisté.
Un texte de loi prévu début octobre
Pour lutter contre cette combine, le ministre a indiqué la présentation d'un texte de loi début octobre avec "une disposition qui obligera les industriels à faire figurer de manière très visible la réduction de contenu quand ils gardent le même packaging". Le nouveau texte de loi encadrera les négociations commerciales entre distributeurs et industriels.
"Nous ne sommes pas là pour remplir les poches des géants industriels"
"Nous ne sommes pas là pour remplir les poches des géants industriels. Nous sommes là pour permettre aux Français de vivre décemment et de pouvoir se payer ce dont ils ont besoin, notamment en termes de produits alimentaires", s'est-il énervé. Et d'ajouter comme une mise en garde : "Je pense que chacun a compris que ma détermination à faire plier ceux qui ne respectent pas les règles, à éviter les marges excessives et à faire en sorte que l'inflation baisse plus rapidement, est totale".
Pour rappel tous les ans, de décembre au 1er mars, l es supermarchés et leurs fournisseurs négocient les conditions auxquelles les premiers achètent aux seconds les produits vendus le reste de l'année aux consommateurs. Mais les négociations seront exceptionnellement avancées pour 2024.
Les négociations annuelles avec les syndicats avancées pour 2024
De façon exceptionnelle, et au vu de la situation, le gouvernement a décidé, après discussions avec les représentants des deux secteurs d'activité, d'avancer les négociations annuelles pour 2024. "Il y a un problème plus général qui est de voir si effectivement le modèle français où il y a une négociation annuelle au lieu d'avoir des négociations régulières est le bon modèle", a ajouté le ministre de l'Économie précisant que cela "ne doit jamais se faire au détriment du revenu des producteurs agricoles". cette les réunions ont débouché sur un accord global.
Un accord global pour briser définitivement la spirale des prix alimentaires
À la suite de réunions avec les industriels et les distributeurs, le ministre a annoncé un accord global visant à briser définitivement la spirale des prix alimentaires. Cet accord prévoit notamment que les prix de 5.000 références cesseront d'augmenter, voire baisseront, d'ici la fin de l'année. Il est important de noter que les supermarchés peuvent proposer entre 3.000 et 5.000 références, tandis que les hypermarchés en proposent entre 20.000 et 35.000. En août, les prix alimentaires ont augmenté de 11,1 % par rapport à l'année précédente, une hausse moins rapide qu'en juillet mais toujours importante.