La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
L’Espagne connaît une sécheresse importante qui affecte tout le pays dû au réchauffement climatique. Le pays fait face à des vents chauds provenant du Maghreb, plus précisément du Sahara, et des températures atteignant les 40 °C, dépassant largement les moyennes de saison. Selon l’agence météorologique espagnole (AEMET), les Espagnoles doivent se préparer à des températures qui pourraient être les plus chaudes jamais enregistrées dans le pays.
La canicule affecte particulièrement les métiers de l’agriculture et de l'agroalimentaire. En effet, la sécheresse qui touche toute la péninsule ibérique pourrait par la suite toucher la France avec des vents chauds qui se dirigent vers le pays, d’après Alain Mazaud (climatologue interrogé par La Dépêche du Midi). Dans un communiqué, le syndicat espagnol agricole Coag admet que "la situation de sécheresse que connaît quasiment tout le pays compromet gravement, à l’heure actuelle, divers types de cultures". Ce problème impactera-t-il la France ?
Une hausse des produits importés et baisse des ressources marines
Ce problème climatique n’est déjà pas sans conséquence pour la France car il affecte aussi notre économie. Effectivement, avec une sécheresse qui menace 60 % de la campagne ibérique, dont 3,5 millions d’hectares de culture céréalière ont déjà été touchés, les agriculteurs espagnols vont devoir produire leurs fruits et leurs légumessous serre. Ceci en plus de la réduction de leur production, va faire augmenter les prix de leurs produits. Les consommateurs français subiront donc une forte hausse des prix sur les aliments importés d’Espagne lors de leurs courses.
La pêche française se retrouve, elle aussi, impactée par cette sécheresse exceptionnelle. Le dessalement de l’eau de mer, qu’est contraint de faire l’Espagne dû à l ’évaporation de l’eau, rend les ressources marines françaises plus rares à cause des produits toxiques bouleversant l’écosystème.