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"Jusqu'à 9.000 euros de facture de régularisation d'électricité", pointe un article de France inter. C'est la note astronomique reçue, ces dernières semaines, par des dizaine de milliers de clients d'Eni, fournisseur d'électricité italien.La raison ? Ils ont souscrit à des contrats "tarifs de marché" qui leurs enlèvent la protection par bouclier tarifaire du gouvernement. Pour un résultat sans appel : une facture d'électricité hors de prix.
Des clients sous le choc
Face à ces sommes "exorbitantes" de plusieurs milliers d'euros, de "rattrapage", réclamées par la société italienne, de nombreux consommateurs se sont d'abord plaints sur les réseaux sociaux.Le groupe Facebook de plus de 3000 membres intitulé "Victimes d'Eni et de leurs manigances" a réuni de nombreux messages de protestation. D'abord sans retour.
Malgré l'éléphant dans la pièce, il aura fallu attendre plusieurs jours de polémiques pour enfin obtenir des explications de la part du fournisseur d’électricité Eni; qui a fini par admettre "des erreurs". Selon le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, "les dirigeants d’Eni ont reconnu des envois d’échéanciers erronés de facture à certains de leurs clients ayant renouvelé leurs contrats au second semestre 2022, notamment car ils ne reprenaient pas intégralement les mesures de protection gouvernementales". Sollicitée à plusieurs reprises ce mercredi soir, par nos confrères du Parisien, l’entreprise n’était pas joignable.
Le fournisseur Eni reconnaît des erreurs
Quand a eu lieu ce demi-mea culpa ? D'après Le Parisien, présent, il s'est déroulé à la suite d'une réunion organisée mercredi dernier,en fin d’après-midi, à l’Hôtel Roquelaure (Paris VIIe). Convoqués par la ministre, les responsables France de l’entreprise italienne étaient invités à s’expliquer sur ces nombreuses plaintes. Parmi elles : ce couple, David et Jennifer, installé dans l’Ain et parents de quatre enfants, a reçu une facture de près de 4 597 euro s. Alexandre, propriétaire de deux logements au Mans (Sarthe) s’est vu réclamer par Eni près de 9 000 euros. Comme ces exemples en témoignent, beaucoup de clients d'Eni n'ont rien vu venir. Or, la loi oblige les fournisseurs à les prévenir au moins 30 jours avant l'entrée en vigueur de la nouvelle offre tarifaire. Une information transparente et compréhensible, selon le code de la consommation. A l'issue de cette réunion, les dirigeants d'Eni se sont donc engagés à corriger le tir.
Des sanctions seront prononcées "si nécessaire"
Toujours selon le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, les dirigeants d’ENI "se sont engagés à mettre en œuvre des mesures correctrices garantissant que leurs clients se voient bien facturer le prix du bouclier énergétique sur l’année 2023. Environ 100 000 clients devraient être concernés par cette rectification."
Dans cette histoire, une autre entreprise, Engie, est également pointée du doigt par des clients mécontents, pour les mêmes raisons. La société était d'ailleurs convoquée ce mercredi au ministère de la Transition énergétique, relève également Le Parisien. Si le médiateur de l’énergie (CRE), présent à la réunion, a bien constaté une augmentation des contentieux qui touchent le fournisseur français, "il n’a pas identifié de défaut de respect de la réglementation à ce stade", a précisé le cabinet de la ministre qui a cependant demandé à Engie "de traiter au cas par cas les clients recevant des régularisations importantes afin de trouver les meilleures solutions". Interrogé il y a quelques jours par Le Parisien, Engie avait notamment indiqué mettre en place un étalement du paiement pour aider les clients à régler leur note.