La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Épargnera, épargnera pas ? En période d’inflation, il peut s’avérer particulièrement difficile de mettre de l’argent de côté. Les prix grimpent régulièrement, tant au supermarché qu’à la pompe et les factures explosent. Le gouvernement, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet par le passé, est même contraint de venir en aide aux Françaises et aux Français pour ne pas que s’écroule l’économie du pays, faute de demande assez forte. Et l'exécutif de maintenir certains dispositifs potentiellement très coûteux, comme le bouclier tarifaire récemment évoqué par Gabriel Attal, le ministre délégué au Budget. Devant les micros de France Inter, ce dernier a assuré que l’équipe d’Emmanuel Macron continuerait à “protéger les Français et leur pouvoir d’achat”. “Je prévois pour 2023 des crédits budgétaires qui permettront d ’accompagner les plus modestes”, a-t-il encore fait savoir, comme le rappelle France Bleu sur son site.
Comment mettre de l’argent de côté en période d’inflation ?
Dès lors, pour les épargnants, certaines questions capitales se posent : comment continuer à mettre de l’argent de côté ? Faut-il revoir de fond en comble sa stratégie patrimoniale ? Cesser d’alimenter son Livret A et briser son assurance-vie au profit de placements plus rentables, qui souffriront moins de l’inflation ? Force est de constater que ces derniers ne permettent pas aux Françaises et aux Français de gagner de l’argent…
Pour autant, assure l’économiste Alexandre Delaigue dans nos colonnes, ce n’est pas nécessairement une bonne idée. “Si l’on arrête d’alimenter son livret réglementé, il faut prévoir autre chose ou placer cet argent. Un compte courant ou un coffre constituerait une erreur grossière : c’est l’assurance de dévaluer plus encore ses économies”, alerte-t-il d’entrée de jeu, non sans souligner que la situation n’est pas endémique. Concrètement, poursuit-il, cela signifie que la vague inflationniste demeure ponctuelle… et qu’il vaut mieux faire le dos rond plutôt que de prendre de mauvaises décisions.
Mais s’il faut garder son assurance-vie ou son Livret A, pour lequel faut-il opter ?
Livret A ou assurance-vie : quelle est la meilleure option ?
Le Livret A et l’assurance-vie ne sont pas des placements parfaitement comparables. Pour autant, informe Mieux Vivre-Votre Argent, il est possible de s’attarder sur leurs rendements respectifs pour faciliter la prise de décision de l’épargnant. Force est de constater, d’ailleurs, que depuis la revalorisation du premier, son taux de rentabilité apparaît globalement un peu plus élevé que celui du fonds en euro de l’assurance-vie.
En moyenne, précisent nos confrères, la performance nette des contrats d’assurance-vie est comprise entre 1,60% et 2%. Ce sont les contrats dit “phares” du produit que l’on retrouve en haut du panier, ajoutent-ils. De quoi talonner, au mieux le rendement du Livret A et parfois même l’égaler. Mais jamais l’excéder…
Ceci étant dit, il faut aussi rappeler que le rendement des fonds en euro de l’assurance-vie est en progression après des années d’érosion, ce qui pourrait de toute façon rassurer les épargnants.
Assurance-vie, Livret A… quelle différence ?
Le Livret A, rappelle le comparateur Selectra sur son site, est un produit d’épargne qui présente l’avantage d’être réglementé. C’est donc l’état qui fixe les paramètres qui importe aux épargnants : le taux de rendement, le plafond ou les conditions d’accès par exemple. Il présente un certain nombre d'avantages, comme le fait d’être défiscalisé et très flexible, permettant aux investisseurs de récupérer leur argent à tout moment.
C’est un produit d’épargne dit de “précaution”.
L’assurance-vie, de son côté, vise à la constitution d’un capital sur le moyen ou le long terme, afin de permettre la transmission de celui-ci ou le financement d’un projet personnel à venir. Elle affiche un régime fiscal particulièrement avantageux dès lors qu’il est question de succession et permet plus de flexibilité en matière de rémunération… puisqu’il est possible d’opter pour différents degrés de risques : le fonds en euros, qui constitue la solution la moins rentables et la plus sûre, ainsi que les unités de compte, plus rémunératrices mais aussi plus dangereuses.