La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le mystère est encore loin d’être résolu. L’affaire Aurélie Vaquier a pris un tournant mercredi 7 avril lors d’une perquisition menée au domicile de la jeune femme à Bédarieux (Hérault). Présent en tant que témoin, son compagnon Samire L. a été placé en garde à vue pour enlèvement, séquestration et meurtre après la découverte d’un corps formellement identifié comme celui de la disparue. Il était dissimulé sous une dalle de béton coulée il ya peu de temps.
Affaire Vaquier : son compagnon nie toute implication
Cette ancienne galerie d’art avait intrigué les gendarmes dès le début de l’affaire et une première perquisition y avait été menée, sans aucun résultat. Comme le raconte Le Parisien, ce sont des chiens spécialisés dans la recherche de cadavres en décomposition et l’utilisation d’un géoradar qui ont rendu cette découverte possible, à environ un mètre de profondeur. Selon le procureur de la République de Béziers, cité par Midi Libre, le compagnon de la jeune femme nie toute implication dans sa mort et affirme "ne pas comprendre ce qui a pu se passer et pourquoi ce corps a été retrouvé au domicile du couple".
Selon Le Parisien, le comportement de cet homme de 39 ans a très tôt intrigué les enquêteurs, qui ont découvert des incohérences dans la chronologie qu’il leur a donnée. Ils se sont surtout étonnés du "peu d’empressement que l’ancien saisonnier avait montré pour déclarer et partager sur les réseaux sociaux la disparition d’Aurélie", écrit le quotidien francilien. Dans une interview accordée à Midi Libre au milieu du mois de mars, Samire L. expliquait avoir reçu fin janvier un message de sa compagne lui indiquant qu’elle avait besoin de prendre ses distances, de "prendre l'air". Au moment de sa disparition, leur histoire était en réalité très récente.
Affaire Vaquier : quand le couple s'est-il rencontré ?
Aurélie Vaquier et Samire L. ont entamé une relation l’été dernier. Comme l’explique Le Parisien, le trentenaire est alors saisonnier dans la restauration et loue une chambre dans la colocation de la jeune femme. Quelques mois plus tard, ils s’installent ensemble à Bédarieux, dans cette ancienne galerie d'art qui leur sert de logement mais pour laquelle ils ont un projet : ouvrir un commerce qui fera à la fois office de restaurant et de boutique. Aurélie Vaquier fabrique en effet des savons et des bijoux, qu’elle vend sur les marchés de la région, mais aussi sur Internet.
Y avait-il des tensions entre les deux amoureux ? Interrogé par le quotidien francilien, des amis de la jeune femme affirment qu’elle semblait heureuse dans ses messages, y compris le dernier qu’ils ont reçu le 21 janvier. Pourtant, dès le début, certains de ses proches ne croyaient pas à la version des faits rapportée par Samire L…
Affaire Vaquier : "Un véritable tissu de mensonges"
Les amis d’Aurélie Vaquier sont catégoriques : jamais la jeune femme ne serait partie sans donner de nouvelles à ses proches. S’il met un mois à signaler la disparition de sa compagne, Samire L. s’investit ensuite dans les recherches, distribuant des tracts avec ses amis. Citée par Le Parisien, l’un d’entre eux explique : "Le discours qu’il nous a servi pendant toutes ces journées est un véritable tissu de mensonges. En réécrivant la chronologie de notre côté, nous avons pointé au moins 25 incohérences". Jérémy Vaquier, le frère de la victime, s’étonne de son côté que le trentenaire "n’ait pas cherché à nous appeler pendant trois semaines alors qu’en décembre, après une dispute, il m’avait téléphoné, inquiet, au bout d’une heure d’absence de ma sœur". S'il nie son implication, Samire L. fait toujours figure de suspect principal.