Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
L'épidémie de coronavirus Covid-19 contraint le chef de l'Etat à accepter davantage de pouvoirs. C'est d'ailleurs ce qui inquiète certains de ses opposants, rapporte France Info. Le président envisage en effet d'ancrer dans la pierre - ou presque - ces pouvoirs exceptionnels qui lui ont été conférés au coeur de la crise sanitaire. Ces derniers, note la radio, lui permettent notamment de limiter - à défaut d'interdire - tout rassemblement et tout déplacements.
Il s'avère que l'exécutif entend conserver de telles facultés. Il anticipe, en effet, une potentielle reprise de l'épidémie qui a d'ores et déjà nécessité la mise sous cloche de l'intégralité du pays et ce pendant de longues semaines. Pourtant, c'est moins cela que la date jusqu'à laquelle le président entend conserver ces prérogatives qui fait tiquer la droite, précise le site d'information. Qu'y a-t-il de si choquant ?
La date qui effraie tant la droite de gouvernement
Si la droite s'inquiète tant, c'est parce qu'elle craint qu'Emmanuel Macron abuse de ces pouvoirs à des fins purement électorales. En l'état, tel que le suggère le projet de loi, le président de la République devrait conserver ces nouvelles compétences jusqu'au 1er avril 2021. C'est à dire un mois de plus que nécessaire pour couvrir l'entièreté des élections régionales, lesquelles devaient se tenir en mars de la même année.
Pour la droite, pas de doute à avoir : il s'agit-là de pouvoir repousser le scrutin si les choses ne s'annoncent pas favorables au pouvoir en place. C'est qu'Emmanuel Macron s'est déjà prononcé en faveur de son report après 2022… Certains ont donc prévu de demander des comptes au Premier ministre.