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Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet a récemment annoncé sa candidature aux primaires de l'UMP en vue des élections municipales de 2014, Marine Le Pen a estimé dimanche qu'elle ne représentait pas les idées de son parti. Plus de détails.
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Elle n’a pas mâché ses mots. Invitée dimanche de l’émission Tous politiques sur France-Inter, Marine Le Pen n’a pas hésité à donner son avis sur la récente annonce faite par Nathalie Kosciusko-Morizet à propos de sa candidature UMP à la mairie de Paris. La présidente du Front National estime en effet que l’ancienne ministre de l’Ecologie est une "bobo de gauche" qui a "systématiquement des positions de gauche".  Selon elle, "cela correspond sûrement à une partie de l’électorat bobo, mais cela ne correspond pas du tout à l’électorat populaire qui existe encore à Paris et qui est très éloigné de l’image que donne d’elle-même Mme Kosciusko-Morizet".

 
"Elle a des positions systématiquement à gauche"
Revenant sur les dernières élections législatives, Marine Le Pen a reconnu avoir eu "des propos très dures politiquement à son encontre". Elle a ensuite justifié cette attitude par le fait que, d’après elle, NKM "a des positions systématiquement de gauche. A titre personnel, elle est pour le droit de vote des étrangers, elle considère que l’immigration est une chance pour la France, c’est son choix, mais ce n’est pas la position de l’UMP et elle considère que l’ennemi à abattre, c’est le FN (…) En cela, je pense qu’elle ne représente qu’une ultra-minorité des électeurs de l’UMP". Et de conclure, comme pour enfoncer le clou : "Pour l’instant, il y a deux candidats de gauche déclarés : Mme Hidalgo et Mme Kosciusko-Morizet".

Dans un entretien accordé au Parisien et publié dans l’édition de vendredi dernier, NKM a indiqué qu’elle était candidate aux primaires de l’UMP en vue des élections municipales qui se tiendront en 2014. En 2011, l’ancienne ministre avait écrit un livre à charge contre Marine Le Pen. Dans son ouvrage, elle citait la présidente du FN parmi les huit personnalités à abattre lors des élections législatives de 2012.