Michel Barnier a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron ce jeudi 5 décembre. Et les ministres qui ne seront pas reconduits dans le prochain gouvernement vont se retrouver sans emploi. Vont-ils...
C'est toute la commune de Pabu dans les Côtes-d'Armor, lieu où Morgane avait été vue pour la dernière fois avant sa disparition le 25 novembre dernier, qui exprime son soulagement. L'adolescente de 13 ans a été retrouvée ce mardi 10 décembre à plus de 200 km de là, dans la ville de Coutances dans la Manche. De nombreuses questions demeurent, parmi elles, l'absence du déclenchement d'une alerte enlèvement.
Une alerte enlèvement doit réunir quatre critères pour être déclenchée
Une alerte enlèvement n'est pas systématiquement déclenchée dès lors qu'un enfant est porté disparu. Comme l'explique le site officiel alerte-enlèvement.justice.gouv.fr, il faut réunir pas moins de quatre critères pour déclencher le processus :
- 1) il doit s'agir d'un enlèvement avéré et non d'une disparition ;
- 2) il est nécessaire que la victime soit mineure (ce qui était le cas ici) ;
- 3) "la vie ou l'intégrité physique de l'enfant est en danger" ;
- 4) il est primordial que "le procureur dispose d'informations dont la diffusion peut permettre la localisation de l'enfant et/ou de son ravisseur".
Pour le cas de Morgane, tous ces critères de déclenchement n'étaient pas réunis, ce qui explique la non-activation de l'alerte enlèvement.
Un bijoutier de 21 ans a été interpellé et est actuellement en garde à vue pour "enlèvement et séquestration sur mineur de moins de 15 ans". Ce dernier était présent avec Morgane quand les forces de l'ordre. Une femme aurait alerté les gendarmes "sur le comportement suspect d'un jeune homme" permettant aux forces de l'ordre de retrouver l'adolescente dans un foyer de jeunes, peut-on lire auprès de RTL. Le procureur de la République de Saint-Brieuc prendra la parole ce mercredi pour fournir davantage d'éléments sur les causes de la disparition de l'adolescente.