Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un bon coup de balais. Depuis lundi se tient la 6e conférence organisée par l’agence spatiale européenne (ESA) sur le thème des débris de l’espace. Des millions de débris se sont en effet accumulés dans l’espace depuis sa conquête il y a une cinquantaine d’année. Et alors que ces déchets en orbite se sont entassés de manière presque exponentielle, certains spécialistes n’hésitent pas à comparer l’espace à une poubelle high-tech de la Terre.
Certains débris font la taille d’un bus
La majorité des débris qui polluent l’espace seraient par ailleurs des morceaux de satellites. Et si près de 170 millions d’entre mesureraient moins d’un millimètre, 29.000 feraient au moins dix centimètres et d’autres jusqu’à la taille d’un bus. Qu’ils soient petits ou grands, tous ces débris représentent un véritable risque pour les missions spatiales. L’objectif de la conférence et donc de trouver le meilleur moyen de nettoyer l’espace. "Un objet d’un centimètre avec une vitesse de collision standard de 50.000km/h aurait un énergie cinétique à l’impact équivalent à une grenade qui expose ou une voiture percutant le satellite à 60 km/h… je vous laisse imaginer", a ainsi déclaré Heiner Klinkrad, le directeur du bureau des débris spatiaux de l’Agence spatiale européenne.
Et alors que plusieurs options de nettoyage sont actuellement à l’étude, il a d’ores et déjà prévenu : "la seule façon de résoudre ce problème est d’aller régulièrement dans l’espace au niveau de l’orbite pour y rapatrier entre cinq et dix objets massifs par an". Et d’insister :"C’est la seule manière d’être sûr de contrôler cet environnement".