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Nordahl Lelandais : de nouveaux éléments sur son profil psychologique
La police aurait donné raison à Nordahl Lelandais, au sujet du viol potentiel de Maëlys de Araujo, qu’il a avoué avoir tué. A la suite de l’autopsie, les experts légistes et anthropologues n’auraient pas retrouvé de trace ADN ou de sperme de l’ancien maître-chien sur les vêtements de l’enfant. Ils en auraient donc conclu qu’en l’état, aucun indice formel ne permet de confirmer qu’il y ai eu viol dans la nuit du 26 au 27 août, à Pont-de-Beauvoisin.
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Ces informations sont essentielles à l’enquête notamment parce qu’elles permettent de mieux comprendre le profil psychologique du tueur présumé. Pour Stéphane Bourgoin, expert reconnu spécialisé dans l’étude des tueurs en série et du profilage criminel, il apparaît clair que Nordahl Lelandais agit avant tout par "désir de toute puissance et de contrôle sur sa victime". "C’est quelqu’un de profondément frustré, d’intolérant, qui ne supporte pas la résistance ou les ordres. Nous le savions déjà, mais ces informations confirment cet aspect de sa personnalité. Il a besoin de contrôler ce qu’il se passe", confie l’expert à Planet.
Nordahl Lelandais : l'attirance sexuelle écartée des mobiles ?
Toutefois l’absence de sécrétion sur la dépouille de Maëlys ne signifie pas nécessairement pour Stéphane Bourgoin qu’il n’y a pas eu de viol. "N’oublions pas que le cadavre est resté plusieurs mois en extérieur. Certains éléments ont pu disparaître. Par ailleurs, l’absence de pénétration ne signifie pas qu’il n’y a pas eu d’attouchement", assure-t-il.
"Même si le désir de contrôle est sans doute ce qui pousse Nordahl Lelandais à agir en priorité, l’attirance sexuelle continue également de jouer un rôle", poursuit le spécialiste. "Il n’est pas rare que les tueurs en série ne consomment pas l’acte sexuel au moment de donner la mort. Souvent, ils font ça après coup, une fois rentrés chez eux, en se masturbant."
Selon Stéphane Bourgoin, si cette révélation joue probablement un rôle important pour les parents et les proches de Maëlys, elle ne devrait pas pousser les juges à infléchir la peine, s’il est reconnu coupable et condamné.