La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Si campagne de vaccination contre la Covid était lancée en avance en octobre dernier, un nouveau variant s’installait déjà en France : le JN1. Détecté pour la première fois en septembre, le nouveau sous-variant de la Covid-19, JN.1, a d’abord été signalé aux États-Unis, avant de se répandre en Europe. Il touche désormais le Portugal, le Royaume-Unis, les Pays Bas, l’Espagne, pointe un article de Marie-Claire.
JN.1 est un sous-variant issu du BA.2.86, lui-même un sous-variant d’Omicron. Dans un rapport publié le 27 octobre, le Centers For Disease Control and Prevention ( CDC) expliquait que la seule différence entre JN.1 et BA.2.86 réside dans la protéine "Spike". Celle-ci "joue un rôle crucial en aidant le virus à infecter les humains. Pour cette raison, la protéine Spike fait également partie d’un virus ciblé par les vaccins", ce qui signifie que les vaccins devraient agir de la même manière contre les deux sous-variants.
Doit-on s'inquiéter ?
"La plupart du temps, les nouveaux variants ont peu ou pas d’impact", rassure le CDC. Le rapport précise d’ailleurs qu’ "il est trop tôt pour dire si ce variant se propagera plus largement. JN.1 a été détecté si rarement qu’il représente moins de 0,1 % des virus SARS-CoV-2". Les autorités de santé publique sont toutefois vigilantes et continuent de suivre l’évolution de l’épidémie à mesure que les variants se multiplient. Quel que soit le variant, tous se propagent de la même manière. Le CDC rappelle donc qu’"il est donc important de se protéger et de protéger les autres en se tenant à jour en matière de vaccins contre la Covid-19, en améliorant la ventilation et en restant à la maison lorsque l'on est malade".
L'Est, la Bretagne et la Normandie plus touchés
Aux urgences, on enregistre à l'échelle nationale 0,8% des passages pour suspicion de Covid. Une moyenne qui cache des disparités locales. Ainsi, les départements de la Normandie, de la Bretagne, du Grand Est ainsi que du centre-ouest du pays dépassent la moyenne nationale, jusqu'à représenter 2,67% des passages aux urgences en Haute-Saône. Tandis que dans les départements des Hauts-de-France et du sud-ouest du pays, la part des cas de Covid dans les passages aux urgences est largement inférieure à la moyenne nationale, et descend même jusqu'à 0,23% dans le département de l'Aveyron.
D'une semaine sur l'autre, la part des cas de Covid dans les passages aux urgences est en recul, passant de 0,9% à 0,8%. Une moyenne qui cache là aussi des différences au niveau local.
Voici, ci-après, dans notre diaporama, les départements où le nombre de cas aux urgences est le plus élevé :