A l'approche de l'épiphanie, l'UFC-Que Choisir a dévoilé son classement des meilleures galettes des Rois à la frangipane. Découvrez le classement au sein de notre diaporama.
Ils étaient plusieurs à être dans le viseur de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Lors d’un meeting qu’il donnait à Marseille (Bouches-du-Rhône), le président de l’UMP a fait feu sur plusieurs membres de la majorité.
Christiane Taubira : elle insulte "toute la représentation nationale"
La garde des Sceaux a été qualifiée de "tract ambulant pour le FN" cette semaine par le député-maire UMP Gérald Darmanin. Une attaque vivement critiquée par l’ensemble de la gauche et à laquelle la ministre a répliqué en dénonçant "des déchets de la pensée humaine". Une réponse qui a visiblement agacé Nicolas Sarkozy. Aussi, l’a-t-il interpellée lors de son meeting dans la cité phocéenne : "Madame Taubira, quand vous insultez un élu de la République française parce qu'il ne partage pas vos opinions, vous insultez toute la représentation nationale". Et le président de l’UMP d’ajouter à propos de la garde des Sceaux : "si susceptible quand il s'agit d'elle et si injurieuse quand elle parle des autres et notamment des parlementaires de la République française".
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François Hollande et le "désastre d’une épidémie de mensonges"
Toujours sur un ton vindicatif, Nicolas Sarkozy a également profité de ce meeting pour dire tout le mal qu’il pense de l’action de son successeur à l’Elysée. Accusant le chef de l’Etat d’avoir "semé la colère" en "mentant comme il l’a fait", le président de l’UMP a également fustigé "l’invention de la taxe à 75% (qui a) ridiculisé la France dans le monde entier". Face à l’assemblée de militants alors réunie pour l’écouter, l’ex-chef de l’Etat s’est même laissé aller à ironiser sur les chiffres du chômage : "Quand il baissera, M. Hollande, c’est que vous serez parti".
Et Nicolas Sarkozy d’aborder la loi Macron : "Pourquoi on n’a plus de croissance depuis trois ans ? C’est la faute des notaires !". "Pourquoi ont-ils si peu de considération pour le travail, l’effort et le mérite ?", a-t-il encore feint de s’interroger avant d’embrayer : "On a une grande différence M. Hollande et moi : lui il veut moins de riches, moi je veux moins de pauvres".
"J’ai dit FNPS, je confirme FNPS"
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En début de semaine, Nicolas Sarkozy a évoqué le "FNPS" à l’aube des élections départementales. "Voter pour le FN au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est le FNPS ! Voter pour l'UMP n'a jamais en revanche fait gagner la gauche. Voter FN, si. La seule réalité électorale, c'est le FNPS", a-t-il martelé dans les colonnes du Figaro. Une expression qui a vivement fait réagir la classe politique, notamment la majorité, et que le président de l’UMP a confirmée jeudi soir. "J'ai dit FNPS, je confirme FNPS !", a-t-il assuré.
Pendant ce temps-là, Manuel Valls donnait lui aussi un meeting à Limoge (Haute-Vienne). L’occasion également pour le Premier ministre de revenir sur le "FNPS" dénoncé par Nicolas Sarkozy. "Lorsque de toute part on dit que tout se vaut, lorsqu’une partie de la droite républicaine, elle-même, dit que le FN et le PS, c’est la même chose, alors on a cette équation désastreuse: les partis républicains sont égaux à l’extrême droite. Et donc l’extrême droite est un parti républicain! Cette équation, là encore, je la refuse ", a-t-il raillé.
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