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Jean-Claude Martinez, l’ex-trublion du FN, ne mâche pas ses mots. Candidat aux européennes au côté de Christine Boutin, l'ancien vice-président frontiste n’a pas hésité à critiquer férocement cette dernière au cours d’une interview publiée fin avril par le webzine Roads. Toutefois, sa cible privilégiée a été Marine Le Pen sur laquelle il n’a pas rechigné à tirer à boulets rouges.
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En effet, si la présidente du parti Chrétien-Démocrate subit ses critiques acerbes telles que "Boutin ne m’amène rien, au contraire, elle va me faire perdre mon électorat", c’est Marine Le Pen qui en prend bien plus sérieusement pour son grade.
Ainsi, selon l’ancien professeur d'université de la présidente FN, Marine Le Pen "est du même niveau que Nadine Morano ou Rachida Dati. Elle n'était pas si différente des autres jeunes. Elle écrit en phonétique, ses devoirs étaient dramatiques", a-t-il déclaré. Il a alors poursuivi sur un ton cynique : "elle va arriver au pouvoir mécaniquement, sans le faire exprès". Il a ensuite ajouté que la députée européenne "n'affronte pas des fauves, elle affronte des chihuahuas. Alors entre chihuahuas, effectivement, c'est la plus forte". Pourtant, "elle ne porte pas la grandeur en elle", a t-il encore estimé.
Au-delà de Marine Le Pen, c'est le parti dans son ensemble qui ne trouve plus grâce aux yeux de celui qui a quitté le FN en 2008. "Maintenant, le Front, c'est de la merde. En interne, ils se déchirent autour de trucs de bonnes femmes, de rivalités, de ragots. Tout cela est médiocre", a-t-il affirmé lors de l’interview.
Même Florian Philippot subit les foudres du trublion : "c'est un bon chevènementiste: con, obsolète et étriqué comme son mentor", juge Jean-Claude Martinez.
Un rétropédalage mais sans renier ses propos
Après la publication de l’interview qu’il avait accordée à Roads, Jean-Claude Martinez s’est retourné contre l’interviewer, arguant que ses propos relevaient du "off".
D’après Jean-Claude Martinez, il s’agissait d’une conversation privée et non d’une interview, ce que conteste catégoriquement le journaliste. en revanche, le professeur ne nie les propos en question.
Le candidat aux européennes de la liste "Force Vie" dans le sud-ouest a déposé un référé en atteinte à la vie privée, demandant le retrait de l’interview ainsi que 10 000 euros de dommages et intérêts. Selon Libération, La décision du juge devrait être connue d’ici la fin du mois.
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