Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Selon les informations révélées ce jeudi par Le Point.fr, Rachida Dati gagnerait bien plus que ce qu’elle ne veut bien admettre. Il y a un an et demi, l’ancienne Garde des Sceaux indiquait dans une interview accordée au magazine ELLE gagner « environ 6 000 euros par mois en tant que députée européenne et rien pour mes fonctions de maire ». Il semblerait pourtant que le montant des revenus mensuels de la maire du VIIe arrondissement de Paris soient plutôt de 50 800 euros dévoile le site d’informations.Des revenus confortablesRachida Dati aurait ainsi oublié de mentionner ses honoraires d’avocate, profession qu’elle continue d’exercer en parallèle de ses fonctions de maire et de députée européenne. Dans sa déclaration de transparence financière remise au Parlement européen, l’ancienne ministre évalue ainsi ses « activités annexes » à 10 000 euros par mois. L’an dernier, Rachida Dati aurait en fait touché 512 416 euros au titre de ses honoraires, et 98 000 euros au titre de ses fonctions électives, précise Le Point.fr.Conflit d'intérêts ?Des revenus qui soulèvent quelques questions sur l’identité des clients de Rachida Dati. Une ONG spécialisée sur les questions environnementales, basée à Bruxelles, se demande en effet s’il n’y aurait pas mélange des genres, semant ainsi le doute sur un éventuel trafic d’influence. Suppléante à la commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Energie, Rachida Dati a récemment pris position en faveur de l’industrie gazière, accusant de concurrence déloyale les énergies renouvelables qui devraient, selon elle, ne plus bénéficier de subventions. Elle aurait également travaillé comme consultante pour GDF Suez, qui a remporté le forage d’une exploitation gazière en Azerbaïdjan, pour qui elle avait organisé en 2011 une conférence ainsi qu’un diner de 400 couverts à Paris. Contactée par Le Point, Rachida Dati n’a pas souhaité s’exprimer.