Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
"Quatre mariages et un enterrement" est le nom d’une comédie romantique de 1994 réalisée par Mike Newell. En début de semaine, L’Express a décidé d’en écrire un remake français sous forme d’article. Ce dernier, qui s’intitule "Taubira, un mariage et cinq divorces", revient sur les relations personnelles que la garde des Sceaux entretiendrait avec l’un de ses conseillers qualifié de "spécial". Ce texte n’a pas manqué de provoquer la colère de la femme de poigne du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Christiane Taubira a en effet profité du réseau social Twitter pour réagir à cet article mercredi. "L'Express assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d'info ou presse de faux? Newton : lourd en tombant." Une phrase qui ne manque pas de rythme. Et qui s'apparente même à un slam.
La réponse de L’Express
Suite au tweet assassin de Christiane Taubira, Christophe Barbier, le directeur de la rédaction du magazine, a vivement répondu sur le site du média: "La garde des Sceaux semble nous accuser d'avoir mélangé vie privée et vie publique : il n'en est rien, et la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème, comme toujours en de tels cas. Il est donc légitime d'en rendre compte". Et il a ajouté avec encore plus de virulence : "Il ne suffit pas de briller par son art oratoire durant les nuits de débats à l'Assemblée (…) pour être un grand ministre de la Justice".
Dans l’article polémique, l ’Express a résumé les récents et nombreux départs du cabinet de la garde des Sceaux. Et les a associés à la relation que la ministre entretiendrait avec l'un de ses collaborateurs. L'hebdomadaire a qualifié cette siuation de "mélange des genres".