Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Dans la famille méduse, évitez la Chironex Fleckeri, si vous nagez le long des cotes australiennes entre octobre et mai. De prime abord, cette méduse australienne, aussi appelée "piqueur marin" semble inoffensive. Son venin paralyse pourtant le système nerveux et le cœur tout en brûlant la peau. Elle tue un homme en quelques minutes. Les premiers symptômes se traduisent par une détresse respiratoire et une souffrance abominable. La mort se concrétise via un arrêt du cœur qui s’immobilise en position contractée.
Pour mieux empoisonner ses victimes, cette guêpe de mer, dont le corps adulte a la dimension d’une boite à chaussure (d’où son surnom de "cuboméduse"), traine 60 tentacules d’environ 4,50 mètres de long si fins (environ 6 mm) qu’ils sont presque invisibles. Ces tentacules sont tapissées de capsules : les nématocystes. Chacune de ces bombinettes, des millions par tentacules, est garnie d’un cil. Il injecte une micro goutte de venin directement dans la circulation sanguine après contact avec un corps étranger.
Un sérum efficace... si on a le temps de l'injecter !
Les piqures occasionnent de longues zébrures rougeoyantes et entrelacées, puis des cicatrices indélébiles chez les survivants. Les spécialistes estiment que cet animal, que l’on trouve également en Asie du sud-est, est l’une des machines à tuer les plus redoutables de la planète : le corps d’un adulte contient assez de venin pour tuer une cinquantaine de personnes.
Le long des plages infectées, il faut nager dans des zones protégées par des filets ou porter un vêtement de protection en lycra. Si vous êtes piqué, sachez qu’il existe un sérum antivenimeux efficace dissipant rapidement les effets du poison et la douleur. Le seul inconvénient est que les victimes ne survivent généralement pas assez longtemps pour qu’il soit utile de leur injecter…