
Météo-France a placé 5 départements en vigilance jaune pour des risques d’orages ce vendredi 16 mai. Les prévisions.
Mais où peut bien aller l’argent récolté des contraventions remises aux conducteurs en infraction ? Pour répondre à cette question, la Ligue de défense des conducteurs (LDC) a mené l’enquête et publié jeudi des résultats tendant à prouver qu’une partie importante des revenus générés ne servent pas à financer les investissements et la sécurité sur les routes.
Sur les 1,7 milliard d’euros récupérés en 2013, pour 24 millions de contraventions dressées, peu d’argent aurait en effet servi à cet usage. "Désendettement de l'état et Agence pour la Cohésion Sociale (ACS) s'inscrivent en premières places des heureux bénéficiaires du pactole", rapporte la LDC.
La somme générée servirait également à renforcer la répression des automobilistes qui dépassent les limites autorisées sur les routes. "On découvre aussi qu'en 2014, les dépenses d'investissement pour les radars ont augmenté de 68 %", ajoute l’association de défense des conducteurs.
Vraisemblablement remontée contre les autorités, l’association s’attarde largement sur le développement des radars dans l’Hexagone. "Depuis début 2013, la politique de déploiement des radars, à en croire les pouvoirs publics, est à l’arrêt. Bien loin de stagner, la répression est en réalité en train de s’accélérer", jugent les auteurs de l’enquête.
Et d’ajouter : "Les radars de nouvelle génération démontrent clairement leur visée mercantile. Ils ne sont pas signalisés sur les routes, sont installés à bord de voitures banalisées et utilisent un flash infra-rouge non-visible pour l’usager".
Début janvier, la Sécurité routière assurait de son côté que la baisse de 11% du nombre de morts sur les routes en 2013 provenait du déploiement des premiers radars mobiles et de leur médiatisation.