Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Emmanuelle Cantoni, une enseignante française de 39 ans partie à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, se retrouve aujourd’hui dans une situation délicate et risque la prison, rapporte Métronews.
La mésaventure remonte à septembre dernier, lorsque la Française qui enseigne les Sciences et vie de la Terre (SVT) quitte son poste à Vallauris (Alpes-Maritimes) pour un autre à Abu Dhabi via un organisme du ministère des Affaires étrangères. Sur place, Emmanuelle Cantoni a le statut de "résidente" et jouit de la compagnie de son fils de huit ans et de son mari qui ferme alors son entreprise pour être du voyage.
"Les loyers abordables correspondaient à des appartements illégaux"
Mais très vite, les ennuis commencent à s’accumuler pour la famille qui, dans un premier temps, cherche désespérément un logement viable. "Nous avons mis deux mois à trouver un logement : les loyers abordables correspondaient à des appartements illégaux, c'est-à-dire non reconnus par la municipalité d'Abu Dhabi. Le reste, c'était hors de prix.", raconte l'enseignante à Métronews. La famille, après être allée d’hôtels en hôtels, se résigne à prendre un logement onéreux mais reconnu par la loi.
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Cependant, il est demandé à Emmanuelle Cantoni et son mari de régler le loyer de toute l’année en une seule fois, soit 30 000 euros ! "On s'est retrouvé sur la paille malgré nos économies spécialement préparées pour notre expatriation, la prime d'installation de 12 000 euros et une hausse de salaire de 1000 euros.", explique l’enseignante qui se retrouve dans l’impasse pour la rentrée, n’ayant plus assez d’argent.
Elle risque un mois de prison et une interdiction de sortie
"Si, faute d'argent, elle s'avise de remplir des chèques sans provisions pour régler son loyer astronomique le 1er septembre, elle risque pas moins qu'un mois d'emprisonnement ainsi qu'une interdiction de sortie du territoire et une confiscation de son visa", indique le quotidien. La mère de famille est désespérée : "Personne ne nous aide, nous nous sentons humiliés.", déclare-t-elle tout en assurant que sept autres familles expatriées à Abu Dhabi connaîtraient le même sort.
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